Mon enfant est-il surdoué ?

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Difficile pour les parents de distinguer la vivacité d’esprit et la soif d’apprendre d’une véritable précocité intellectuelle. Quels paramètres faut-il prendre en compte ? En quoi le fonctionnement cérébral d’un «surdoué» diffère-t-il de celui d’un enfant dans la norme? Comment l’aider à s’affirmer ? … Quelques clés pour mieux s’y retrouver

Enfant précoce: au delà du QI, des facilités dans tous les domaines

Le critère généralement admis pour déterminer si un enfant est -ou pas-surdoué est le fait qu’il atteigne ou dépasse le seuil des 125 de QI, désignant le quotient intellectuel ( une intelligence standard se situant autour de 100). Mais si un QI élevé est l’élément majeur qui vient confirmer une précocité, d’autres « signes particuliers » peuvent, auparavant, permettre de dépister les bambins précoces.

Une attirance pour la parole et la lecture ( ils savent lire avant l’entrée au CP voire avant l’entrée en maternelle), une facilité extraordinaire en calcul, une mémoire absolument bluffante… Mais aussi une capacité à assumer des raisonnements complexes et à se projeter dans l’abstraction, choses que ne sont généralement pas capables de réaliser les enfants de leur âge.

Précocité intellectuelle: une autre manière de raisonner

Mais mettre ces enfants dans la case « cerveaux supérieurs » est un peu réducteur. Si leur intelligence est effectivement au dessus de la moyenne, elle est surtout singulière. Le surdoué ou précoce n’adopte pas les mêmes voie de réflexion que le commun des mortels !Il est rapide, « automatique », se base beaucoup plus son intuition que sur les méthodes scolaires, lentes et fastidieuses à ses yeux, qu’on tente de lui inculquer. Une sorte d’autodidacte, qui cogite comme il respire… Ce qui peut déplaire à certains professeurs, soucieux que l’on respecte à la lettre –ou au chiffre près !- les étapes de leurs enseignements

De la difficulté de trouver sa place scolairement

Des instituteurs qui n’ont, pour la plupart, aucune expérience de l’enfance surdouée et qui passent souvent totalement à côté. Auprès de ses parents, l’élève est donc décrit comme dissipé, perturbateur. La vérité est beaucoup plus simple : il s’agite en classe parce qu’il s’ennuie…

La socialisation n’est pas forcément plus évidente auprès de ses camarades, avec qui il se trouve en total décalage, tant au niveau des connaissances que des centres d’intérêt. La solution est alors de lui faire sauter une ou plusieurs classes ou de demander son intégration dans un établissement spécialisé dans la précocité.  

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