Que votre enfants saute, coure, joue, rien de plus normal. Mais s’il ne peut tenir en place à table, assis à l’école, et qu’il est constamment distrait, ce sont peut-être les signes d’une hyperactivité… Comment repérer l’hyperactivité, et comment y remédier ? Réponse ici…L’enfant hyperactif ne peut s’empêcher de gigoter, ou qu’il soit, quoiqu’il fasse. A l’école, derrière un bureau, au sport, même, rien n’arrive à le faire tenir en place.
L’hyperactivité se manifeste également sous d’autres troubles, comme la difficulté à se concentrer sur une tâche, ce qui mène souvent à un échec scolaire. Problématique, surtout si on s’en rend compte assez tard… Avant l’âge de cinq ans, le diagnostic est délicat, l’enfant aime bouger, ramper, courir ou marcher, ce n’est que lors d’un excès d’activité que l’on peut commencer à se poser des questions… A partir de six ans, les signaux deviennent plus visibles.
L’hyperactivité, qui constitue l’une des dimensions du T.D.A.H –le Trouble du Déficit de l’Attention, Hyperactivité– est un véritable dysfonctionnement, une maladie qui peut devenir gênante dans bien des cas. En parlant de cas, il en existe trois :
Le T.D.A.H de type « hyperactif impulsif » prédominant : les signes sont l’hyperactivité, l’impulsivité et le faible self-control.
Le T.D.A.H de type « inattentif » prédominant : on constate des problèmes d’attention, un trouble de l’apprentissage et du contrôle exécutif.
Le T.D.A.H de type « combiné ou mixte » : on le repère grâce à la combinaison hyperactivité, impulsivité, difficultés d’attention et d’apprentissage.
Cela peut donc paraître difficile de diagnostiquer l’hyperactivité, puisqu’elle survient rarement de façon isolée, et entre fréquemment dans le cadre d’un trouble plus général comme le T.D.A.H, mais elle reste la composante la plus repérable. Et les trois dimensions –hyperactivité, trouble de l’attention et impulsivité– sont des indices révélateurs.
Une fois le diagnostic établi, l’autre difficulté est d’affronter l’hyperactivité au quotidien. Sachez que les grands-parents peuvent être de bons moyens pour faire face à son enfant hyperactif, mais attention au décalage entre les capacités de l’enfant et celles des grands-parents. Autre point important : leur alimentation : l’hyperactivité de votre enfant peut le mener à des carences alimentaires.
Veillez donc à vérifier, au moyen d’une prise de sang, que son organisme métabolise correctement et qu’il ne manque de rien. En ce qui concerne la relaxation, mot banni du vocabulaire des hyperactifs, le « rien à faire » est ordinairement source de stress voire de dépression.
Pour occuper un enfant hyperactif la télévision, jeux vidéos peuvent être de bons moyens, mais il faudra veiller au nombre d’heures et à l’influence auxquels votre enfant est confronté. D’autres possibilités, comme le scoutisme, le sport, peuvent leur permettre de mettre en avant leur hyperactivité, d’une façon plus agréable pour eux puisque les contraintes sont moindres. En effet, l’enfant hyperactif supporte difficilement les règles ou les contraintes, ce qui explique l’échec scolaire qui survient fréquemment pour ces enfants.
Enfin au moment du dodo, les enfants hyperactifs sont agités et ont du mal à retrouver leur lit, auront tendance à se maintenir éveillés et chercher n’importe quel prétexte pour le rester : aller aux toilettes, lire, parler avec les frères et sœurs… Evitez donc la veilleuse, livres ou jeux à proximité, mais attention aussi aux bruits de la télévision.
Un programme qui vous paraît épuisant ? Dites vous qu’un enfant hyperactif est toujours préférable à un enfant hyperpassif !