Environ un couple sur six rencontre, en France, des problèmes pour avoir un bébé. Heureusement, il existe maintenant un large panel de procédés de procréation assistée visant à combattre l’infertilité. Tour d’horizon des diverses méthodes qui peuvent aider la nature…
L’insémination intra-utérine
En quoi ça consiste : L’insémination intra-utérine se pratique en introduisant dans l’utérus, avec un fin cathéter le sperme du conjoint ou celui d’un donneur si le conjoint présente des anomalies spermatiques comme des spermatozoïdes trop peu nombreux ou trop peu mobiles. Des injections de gonadotrophines sont généralement effectuées auparavant pour favoriser l’ovulation.
Quand est-ce indiqué : L’insémination intra-utérine est adaptée lorsque la femme présente une malformation du col de l’utérus ou une anomalie de la glaire cervicale : deux paramètres qui peuvent freiner l’entrée des spermatozoïdes. Elle peut aussi répondre à des problèmes de fertilité masculine ou d’infertilité inexpliquée.
La stimulation ovarienne
En quoi ça consiste : les traitements de stimulation ovarienne -que l’on nomme en terme savant les inducteurs d’ovulation- se prennent par voie orale ou par le biais d’injections, à partir du deuxième jour des règles. Traitements qui doivent être suivis de rapports sexuels dans la période d’ovulation.
Quand est-ce indiqué : C’est une technique approprié lorsque la femme n’ovule pas spontanément ou ovule anormalement.
La fécondation in-vitro ou FIV
En quoi ça consiste : L’ovulation est d’abord stimulée par des injections de gonadotrophines. Plusieurs ovules sont alors prélevés par une ponction ovarienne . Ces ovules sont placées dans une éprouvette avec le sperme du conjoint. Plusieurs embryons prennent alors corps et sont réimplantés dans l’utérus. Le couple a ensuite la possibilité de faire congeler les embryons surnuméraires pour de futures grossesses.
Quand est-ce indiqué : La FIV est généralement performante quand la femme présente des anomalies au niveau des trompes, qu’elles soient obstruées ou carrément bouchées. Elle peut aussi être efficace quand la patiente ovule mal ou que son conjoint présente une infertilité ( spermatozoïdes anormaux). Egalement en cas d’endométriose ou d’insémination intra-utérine non couronnée de succès
Les autres traitements |
A côté de ces techniques majeures, il existe d’autres types de traitements : la chirurgie, pour les femmes ayant des lésions occasionnées par l’endométriose ou un fibrome, les traitements par gonadotrophines chez les hommes ( pour augmenter la qualité des spermatozoïdes) et enfin le don de gamètes ( sperme ou ovocyte) que l’on emploie notamment lorsqu’il y a un risque de transmission de maladies génétiques. |