Les petits stress de la rentrée

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Gérer la rentrée des classes. Prier pour qu’une place en crèche se libère. Inscrire l’aîné à ses activités extrascolaires. Faire face aux premiers rhumes saisonniers. Accueillir à nouveau une tribu de poux à la maison. S’organiser pour une éventuelle quarantaine rapport à la grippe A… cette année encore, le mois de septembre nous offre son lot de petits stress et pas des moindres !

La rentrée scolaire

La rentrée c’est un peu comme Noël, on se jure chaque année qu’on s’organisera mieux l’année suivante et malgré toutes nos bonnes attentions, le jour J, on n’est pas prête ! Il faut dire qu’on nous en demande beaucoup et qu’on se sent un peu seule à gérer le planning familial.

A cette question : Pourquoi vous y prenez-vous toujours la veille ? Nulle ne sait répondre. Sans doute parce qu’on a autre chose à faire avant et qu’on a la fâcheuse habitude de reporter aux lendemains ce qu’on aurait pu faire les jours précédents… Il n’empêche qu’on n’est pas la seule dans ce cas là, prenons pour preuve la cohue de mamans stressées virevoltantes et tourbillonnantes dans la librairie de quartier.

On a coutume de dire que seules les soldes ont le pouvoir de transformer n’importe quelle maman BCBG en mégère hystérique et dangereuse, détrompons-nous, s’approcher d’une maman une veille de rentrée est bien plus hasardeux et périlleux. Armée de ses rouleaux de films transparents pour recouvrir les cahiers de son bambino, elle n’hésite pas à s’en servir pour se frayer un passage jusqu’au comptoir du libraire où elle usurpe effrontément l’identité de sa meilleure copine pour récupérer les bouquins qu’elle a négligemment oublié de réserver avant de partir en vacances cet été…

Pas peu fière de son coup de maître, elle rejoint faussement docile la queue interminable où ses semblables se collent les unes aux autres de peurs de se faire devancer oubliant alors toutes les bonnes recommandations qu’elle rabâche à ses enfants pour se protéger du célèbre virus de la grippe A : ne fréquente pas les lieux publics encore moins s’ils sont surpeuplés, garde ta distance par rapport à ton voisin… bref, fait ce que je te dis mais pas ce que je fais!

Mais quoi qu’il en soit, cartable bouclé, cheveux peigné, cette année c’est décidé, on arrivera à l’heure pour la rentrée même s’il faut rouler sur les trottoirs et stationner devant l’abribus. Finalement on reprend ses bonnes habitudes et on garde le sourire parce que les filles, n’oublions pas qu’on s’en prend encore pour un an !

Microbes et poux, les squatteurs (re)débarquent!

La rentrée scolaire ne serait pas ce qu’elle est sans ses acolytes, à savoir les inévitables rhumes saisonniers et les inéluctables poux qui ne pensent qu’à copuler sur la tête de notre aîné. Qu’à cela ne tienne, on fait coup double et on badigeonne la tête de notre enfant de produit aux actifs naturels qui, s’il réussit à anéantir une colonie de parasites surexcités mettra K.O ceux à l’origine de son rhume!

La crise de la quarantaine

Ne soyons pas paranos, pour une fois, on n’est pas à l’origine de cette crise de la quarantaine mais plutôt victimes de cet imposteur d’H1N1 qui menace nos familles, nos entreprises et nos virées shoppings. A juste titre, ce mois de septembre est LE mois où nous devrions préparer notre isolement forcé en nous faisant livrer un stock de vivres pour les mois à venir et quelques palettes de solutions hydroalcooliques sans oublier les masques FFP2, les mêmes qui ont terrorisé le petit dernier le jour où nous l’avons essayé pour se marrer.

Mais refusons la complainte et faisons de la grippe notre alliée car sans doute nous permettra-t-elle d’échapper aux activités extrascolaires de notre aîné et de ce fait à l’attente interminable dans le noir et le froid d’un couloir menant à la salle de danse interdite aux parents.

Sans doute, résoudra-t-elle pour nous le problème toujours sans réponse de la garde de notre petit dernier quand le département nous avouera qu’aucune place en crèche ne nous est finalement accordée!

Sans doute cette année sera synonyme de farniente dans nos entreprises. Une année sabbatique forcée mais finalement bien méritée après le stress que nous a fait vivre la crise, qui en aura finalement, anéantit bien plus que la grippe A.

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