Grandes amies des enfants et des adolescents, les verrues sont le plus souvent bénignes mais têtues. Le tour de la question pour identifier et chasser au mieux ces indésirables !
Qu’est-ce qu’une verrue ?
Les verrues résultent d’une infection causée par un virus de la famille des papillomavirus humains et peuvent être contagieuses.
Il existe plusieurs sortes de verrues et leur aspect varie selon l’endroit où elles sont placées. Deux types de verrues tiennent la vedette dans la vie des enfants : la verrue vulgaire – c’est son nom ! – et la verrue plantaire.
La première a l’aspect d’un dôme de couleur chair et s’installe généralement seule sur les genoux, les coudes ou les pieds mais le plus souvent sur les mains. Elle est rarement douloureuse, sauf si elle est placée près d’un ongle.
La seconde se situe sous la plante des pieds et peut être douloureuse à la pression. On a parfois l’impression qu’elle est profonde mais elle reste toujours dans l’épiderme, la couche externe de la peau.
Les verrues sont bénignes, sauf quand elles sont génitales (condylomes) et doivent être soignées rapidement car elles augmentent le risque de cancer du col de l’utérus.
Comment se transmettent-elles ?
La contagion peut se faire directement, de peau à peau, ou indirectement, par l’intermédiaire d’objets ayant été en contact avec la peau infectée.
Les sols humides des piscines, des douches publiques, des plages et des centres d’activités sportives sont particulièrement propices à la transmission de la verrue plantaire. Le stress et la fatigue favoriseraient aussi l’apparition de verrues.
Pour s’en prémunir, des cures régulières de magnésium peuvent aider… Et le port de sandalettes en plastique à la piscine est fortement recommandé. Il faut aussi éviter de se servir de la même serviette de toilette qu’une personne infectée.
Traiter ou ne pas traiter ?
Les verrues vulgaires, surtout chez les enfants, disparaissent parfois spontanément au bout de quelques jours.
La verrue plantaire, quant à elle, est moins conciliante. Il existe beaucoup de traitements possibles, en aromathérapie, en homéopathie, en médecine chinoise traditionnelle… Certains guérisseurs – mais attention toutefois aux gourous ! – sont assez talentueux pour les faire disparaître… Sans doute d’autant mieux que le patient y croit ! Plus prosaïquement, il existe aujourd’hui des produits à base d’acide salicylique vendus en pharmacie sans ordonnance qui peuvent donner de bons résultats en permettant de retirer jour après jour de fines couches de peau à traiter. Ces traitements durent généralement 3 à 4 semaines.
Le médecin pourra aussi supprimer la verrue à l’aide d’azote liquide qui provoque le décollement de la verrue par le froid, une méthode qui a fait ses preuves mais s’avère douloureuse.
Et, quoi qu’il en soit, sachez que quel que soit la traitement appliqué, il n’élimine pas complètement le virus. Une fois la verrue guérie, le virus demeure dans l’épiderme et la verrue peut se réactiver. C’est le système immunitaire qui la tient sous contrôle.
Quand consulter ?
Il est préférable de consulter quand une verrue persiste, se multiplie ou réapparaît malgré les traitements maison, quand la verrue est douloureuse, quand l’ongle se déforme, quand elle présente des signes d’infection tels une rougeur autour de la verrue ou quand elle se multiplie sur d’autres parties du corps.