Chaque année, 150 000 élèves quittent le système scolaire sans diplôme. L’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) réitère, pour la deuxième année consécutive, sa Journée du refus de l’échec scolaire, le 23 septembre. Thème de cette édition : le collège… et plus précisément l’entrée au collège.
Au quotidien, enseignants, parents, institutions et associations avancent des solutions pour qu’enfants et jeunes trouvent leur place à l’école. L’objectif de la Journée du Refus de l’Echec scolaire est de valoriser ces initiatives et de créer de nouvelles dynamiques pour que la lutte contre l’échec scolaire trouve une place centrale dans les politiques publiques d’éducation.
En 2008, la première journée du refus de l’échec scolaire s’était organisée autour de la relation entre la famille et l’école. Pour cette édition, c’est le collège qui est mis en lumière. Compréhension des enseignements, rapport à l’enseignant, stress, implication des parents : le passage au collège aggrave souvent les difficultés que certains enfants ressentent déjà au primaire. Comment expliquer cette montée des incompréhensions et des angoisses scolaires ? Quelles solutions pour prévenir cette rupture entre l’école primaire et le collège ? Voilà quelques-unes des questions qui seront abordées lors de cette journée.
Après Gabriel Cohn-Bendit en 2008, François Dubet, sociologue, est le parrain de l’édition 2009.
Plusieurs centaines d’enfants et jeunes suivis par l’Afev participent au Baromètre du rapport à l’école des enfants des quartiers populaires, réalisé par l’Afev et le cabinet Trajectoires-Reflex… A suivre !
