Les règles rythment notre vie de femme, celle de nos hommes aussi, soit dit en passant. Qui ne connaît pas le syndrome du symptôme prémenstruel ?
Dépression, anxiété, colère, irritabilité, insomnie… chacune d’entre nous expérimente au moins un de ces symptômes quand ce n’est pas tous les symptômes en même temps au grand désespoir de notre compagnon qui, quelques jours par mois, ne serait pas contre quitter le domicile conjugal.
T’as tes règles ou quoi?
On le sait et pourtant c’est plus fort que nous, trois, quatre jours par mois on devient juste insupportable. Cet état se traduit différemment selon les femmes, certaines seront d’une susceptibilité délirante, d’autres stresseront pour trois fois rien, quelques-unes se mettront à aboyer à chaque prise de parole, quand d’autres ne fermeront pas l’œil de la nuit.
Si ces manifestations restent bénignes, elles deviennent vite anxiogènes pour notre entourage lorsqu’elles s’accumulent. Comment dialoguer avec une femme susceptible, stressée, angoissée et insomniaque ? Le mieux étant sûrement de garder le silence.
Si les symptômes prémenstruels ou troubles de l’humeur sont aujourd’hui avérés d’un point de vue médical, on a encore du mal à faire comprendre à notre chéri que ce n’est pas de notre faute mais que ce sont nos hormones qui parlent pour nous, que nous contrôlons rien, que le syndrome prémenstruel est lié aux modifications hormonales qui se produisent à la fin du cycle et que cela n’a absolument rien à voir avec notre bonne santé mentale les 22 autres jours du mois.Si votre cher et tendre vous regarde d’un œil dubitatif, citez donc ces quelques chiffres : 20 à 50% des femmes souffrent, comme vous de symptômes prémenstruels, sous-entendu 20 à 50% des hommes comme lui, subissent le caractère changeant de leur femme. S’il ne se sent toujours pas mieux, lancez-lui froidement que 3 à 5% des femmes ont des manifestations sévères, voire handicapantes.
