Si l’on compare à une dizaine d’années en arrière, un Français sur deux juge la situation stable et près de deux sur cinq « en amélioration » concernant le respect global des droits de l’enfant dans le monde.
Arrive en tête des urgences, à 84 %, le droit pour l’enfant d’être protégé contre la violence et l’exploitation sexuelle. Les 15-18 ans interrogés placent de droit de pouvoir aller à l’école au dessus de celui d’avoir suffisamment à manger pour vivre ! Globalement, les enfants en France ne sont pas jugés à l’abri de la pauvreté, de la précarité et des violences : les Français jugent à 53 % le racket à l’école assez répandu et à 42 % le fait d’être battu ou maltraité dans sa famille assez répandu aussi. 47 % jugent que, d’une manière générale, dans la vie de tous les jours, les adultes ne prennent pas assez souvent en compte l’avis des enfants et 78 % – « seulement » – jugent que le Défenseur des enfants est une institution plutôt ou très utile. C’est 3 % de moins que lors de la précédente enquête, en 2007.
Enfin, last but not least, les 920 parlementaires français ont été consultés par courrier sur les mêmes questions. Seuls 135 questionnaires – 90 députés sur 577 et 45 sénateurs sur 343 – ont été remplis et renvoyés à TNS Sofres. Peut-être un indicateur qu’il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour que les enfants fassent entendre leur voix là où se prennent les décisions pour leur avenir.