Une étude américaine renverse les théories actuelles.
Une étude américaine remet en question les théories habituelles sur l’autisme. Jusqu’à aujourd’hui, on pensait que l’âge du père était le facteur le plus important expliquant la présence de la pathologie chez l’enfant.
D’après Janie Shelton, chercheuse en santé publique de l’Université de CAlifornie, ce serait l’âge de la mère qui déterminerait le risque d’avoir un enfant autiste : il augmente de 5 % à chaque fois que l’âge de la mère augmente. Le risque de donner naissance à un enfant autiste est ainsi deux fois plus grand pour une femme de 40 ans que pour une femme de 30.
Le fait que le père soit vieux n’entrerait en compte que lorsque la mère est jeune (moins de trente ans).
L’étude dirigée par Janie Shelton a été menée en Californie entre 1990 et 1999. Elle a recensé 4,9 millions naissance et 12 160 cas d’autisme, ce qui en fait une des études les plus importantes réalisées sur le sujet.
Reconnu comme un problème grave de santé publique depuis peu, l’autisme touche 430 000 personnes en France, dont 108 000 enfants.
