Une étude montrerait que les enfants hyperactifs souffrent d’une variation rare de l’ADN.
Selon une étude de l’Université Cardiff, les troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité seraient dus à une anomalie génétique. Les chercheurs ont étudié les cas de 366 enfants hyperactifs, comparés à ceux de 1047 enfants ne présentant pas de troubles.
Résultat : les enfants hyperactifs sont deux fois plus touchés par une variation rare dans laquelle de petits segments d’ADN sont doublés ou manquants. Les segments endommagés sont les même que ceux responsables de l’autisme ou de la schizophrénie.
La Pr Anita Thapar, responsable de l’étude, affirme qu’on peut dès aujourd’hui « affirmer que l’hyperactivité est une maladie génétique ». Plus réservés, les scientifiques soulignent que certains facteurs extérieurs non-pris en compte dans l’étude jouent également un rôle dans le développement des troubles de l’attention chez les enfants.