D’après une étude canadienne, la présence des fast-foods dans notre environnement modifierait notre comportement de tous les jours.
Le fast-food, dont le principe est de servir extrêmement rapidement de la nourriture sans dire bonjour ni quoi ni qu’est-ce, influerait sur notre comportement quotidien (et pas seulement en nous rendant obèse).
Trois expérimentations ont permis de montrer que le consommateur lambda aurait tendance à appliquer dans sa vie les règles en vigueur chez quick, mac do et autres, à savoir rapidité et stress. La vue seul d’un logo type arche accélérerait, sans raison, notre vitesse de lecture, et le simple fait de penser au fast-food nous pousserait à préférer en toute chose les produits qui font gagner du temps, indépendamment de leur qualité, de leur esthétique ou de leur agrément.
Une pratique qui, en plus d’être stupide, ne serait même pas rentable : en situation de choisir, les addicts du menu best of préféreraient un gain modeste et rapide à un gain plus important mais tardif. Il est vrai que la cuisson du hamburger est plus rapide que celle du boeuf bourguignon.
