Après la génération X, celle du baby-boom, c’est au tour de la génération Y d’envahir le monde du travail. Ils ont entre 20 et 25 ans, et sont prêts à imposer leurs règles. Qui sont-ils ?
Pourquoi Y ?
Parce qu’après X, vient Y… mais pas seulement. Y est aussi la phonétique du mot « why » : « pourquoi » en anglais. Une génération qui questionne tout, selon les sociologues, et qui a surtout réponse à tout. Bercée par internet et donc, une source constante d’information, la génération Y est la première à expérimenter les réseaux sociaux sur les chapeaux de roues dès leur apparition. « Like » et « Tweet » font partie de leur vocabulaire courant. Les « digital natives », comme les ont appelés les spécialistes qui se sont penchés sur leur cas, n’ont rien connu d’autre qu’un monde où tout est interconnecté en permanence, et où on l’on trouve toujours réponse sur Google.
Individualistes
La génération Y est aussi celle de la crise. Crise de l’emploi, avant tout, puisque son entrée dans le monde du travail est bien plus rude que celle de la génération précédente. Un monde du travail difficile à intégrer, même quand on est surdiplômé. La génération Y est aussi plus précaire que la génération X. En somme : un pouvoir d’achat plus bas, et un niveau d’étude plus haut. Le monde à l’envers ! Ce qui en fait une génération d’individus globalement plus individualistes que leurs ainés, mais connectés en permanence au reste du monde.
Réalistes
La génération Y connaît les réalités du monde. Ayant toujours évolué dans un monde où les utopies ont laissé place au chacun pour soi, ils sont néanmoins plus sensibles que leurs ainés aux questions écologique et environnementale. Normal, quand on a été élevé au bio et au tri collectif !
Indépendants
Contrairement à leurs parents, soucieux de la valeur famille, et enclins à considérer la stabilité comme une priorité, les jeunes de la génération Y sont avant tout mobiles, polyvalents et indépendants. Ils ont bien compris que la donne a changé et qu’on attend d’eux de s’adapter aux réalités du marché de l’emploi, entre autres.
Mais enfants gâtés !
Indépendants, oui… Mais pas trop. On parle aussi de la génération « Tanguy », en référence au film éponyme. Super diplômés, ils prennent pourtant de plus en plus leur temps… chez leurs parents. Ah, home sweet home ! Peut-être une façon de se protéger contre l’insécurité du monde adulte, semé d’embuches… En tous cas, cette génération représente aujourd’hui la plus large part de la population française : 13 millions d’individus, tout de même !