Les écoles de la deuxième chance, créées pour éccueillir les jeunes sortis du système scolaire, ont obtenu depuis leur création des résultats probants.
Les « écoles de la deuxième chance » existent depuis 1997. Ce dispositif a été conçu pour accueillir des jeunes ayant quitté le système scolaire sans diplôme. Alors que le 100ème établissement a ouvert ses portes le 20 décembre, quel est le bilan ?
Cette année, 11000 jeunes seront accueillis en école de la deuxième chance. Dans ces établissement, le suivi pédagogique personnalité est une notion clé : la première étape est la remise à niveau, qui nécessite que les formateurs prennent le temps de comprendre les parcours des jeunes pour leur garantir une réinsertion professionnelle.
Plus de la moitié de ces jeunes sortent en ayant trouvé un emploi ou une formation qualifiante
« Au niveau national, nous enregistrons 59 % de sorties positives soit vers l’emploi – intérim, CDD, CDI –, soit vers une formation qualifiante – apprentissage, contrat de professionnalisation – qui mènera à un travail », a affirmé Alexandre Schajer, le président du réseau des E2C au journal La Croix. Le dispositif a donc fait ses preuves depuis 1997, donnant à ces élèves que le stystème scolaire classique ne pouvait plus récupérer, une opportunité de reprendre le goût de l’apprentissage.
« À l’avenir, les pouvoirs publics devront choisir entre limiter le réseau dans sa taille actuelle pour en assurer la pérennité ou doubler le nombre d’écoles pour répondre aux besoins, comme l’a recommandé l’Inspection Générale des Affaires Sociales (Igas) dans un rapport rendu récemment », a résumé Alexandre Schajer. Ce dispositif a un coût : Le budget annuel des écoles s’élève à 55 millions d’euros.
