Un pacte pour endiguer l’échec scolaire

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Un pacte contre l’échec scolaire et une journée de mobilisation. Les citoyens et les collectifs haussent le ton à la veille des présidentielles. Bien décider à exposer leur vision de l’école.

Tous unis contre l’échec scolaire

Hier paraissait dans les colonnes de Libération un « pacte contre l’échec scolaire »signé par 50 personnalités dont le chanteur Abd Al Malik, Harry Roselmack et Stéphane Hessel. Destiné aux candidats à l’élection présidentielle, ce pacte veut mettre l’accent sur trois priorités : en finir avec l’amalgame entre effort et souffrance, réinventer le collège unique et revaloriser la filière professionnelle. Plusieurs propositions pour subvenir à ces priorités : remplacer le système de notation par une évaluation des compétences, bannir les travaux à la maison ou encore mettre en place un accompagnement individualisé hors période scolaire qui serait assumé par les associations d’éducation populaire mené en lien avec les familles.

Mobilisation le 31 janvier pour l’avenir de l’école

Au même moment le collectif « Une Ecole, Votre Avenir » vient d’appeler les principaux syndicats d’enseignants à une journée de mobilisation le 31 janvier pour manifester contre les suppressions de postes et la réforme de l’évaluation des enseignants. Notons que pas moins de 80 000 emplois dans l’Education auront été supprimés pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. La rentrée 2012 verra en outre la suppression de 14 000 postes. Le collectif s’interroge sur les conséquences :  « fermetures de classes, des effectifs encore plus lourds à tous les niveaux du système éducatif, une détérioration des conditions d’accueil des élèves, des remplacements qui seront, faute de moyens, encore plus mal assurés ».

L’école sous contraintes budgétaires

Si le ministre de l’Education, Luc Chatel, se félicite de cette initiative citoyenne : « C’est bien que des personnalités de la société civile, des intellectuels, se fassent le relais des préoccupations » il n’en reste pas moins que : « Le rôle des ministres, c’est d’agir. La France est l’un des pays qui investit le plus dans son système éducatif, 7% du PIB, plus que la moyenne des pays de l’Union européenne et de l’OCDE. Créer 60 000 postes aujourd’hui c’est irresponsable ».

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