Pourquoi les femmes sont-elles encore et toujours moins présentes dans les postes à responsabilités ? Pourquoi sont-elles considérées comme des agents à risque par leurs potentiels employeurs ? Pourquoi sont-elles 60% dans certaines branches, absentes dans d’autres ? Pourquoi gagnent-elles moins que les hommes ?
Le plafond de verre (un plafond invisible, donc) est une explication sociologique à la difficile ascension des femmes dans le monde du travail. D’une part, les femmes sont victimes des stéréotypes, qui subsistent dans l’inconscient collectif, qui veulent qu’elles soient moins performantes que les hommes, trop sensibles pour la compétition que représente le monde du travail, et qui les associent systématiquement plus à la sphère privée qu’à la sphère publique. D’autre part, elles s’autocensurent : ayant elles-mêmes intégré ces normes, elles s’empêchent d’avancer. Et enfin, les femmes sont des mères potentielles : potentiellement enceintes et donc absentes pendant des mois, potentiellement aspirées par un rôle de parent qu’elles assument encore aujourd’hui en grande partie seules et qui les éloigne de la sphère professionnelle.
Brigitte Laloupe, alias Olympe (blog.plafonddeverre.fr), Coach de cadres supérieurs s’intéresse à cette question depuis 2004. Elle vient de publier un livre, « Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes », qui propose de décortiquer les mécanismes de ce plafond de verre. Avec beaucoup de clarté, elle détricote les problématiques auxquelles sont confrontées les femmes actives. A lire d’urgence.
Les mécanismes psychosociaux du plafond de verre »,
Brigitte Laloupe (Ed. Pearson), 19 euros.
