En terme de mortalité infantile, la situation française est jugé « préoccupante » par la Cour des comptes. A 3,8 décès pour 1000 naissances, le taux stagne, quand ceux des voisins s’améliorent.Le constat : la mortalité infantile stagne en France. Selon un rapport de la Cour des comptes la situation est « particulièrement préoccupante ». Depuis 7 ans, environ 4 enfants (3,8), décèdent pour 1000 naissances. Les autorités françaises ne sont pas satisfaites de ce taux. Car la France, septième du classement européen en 1999, est descendue à la vingtième place qu’elle occupe depuis 3 ans. L’Allemagne et les pays scandinaves pointent en tête du classement.
Révélant par ailleurs qu’encore 70 mères périssent chaque année en France en donnant la vie, où suite à des complications liées, le rapport, dans un souci de précision, ne s’est pas contenté du taux indicateur, mais a aussi mesuré les différents facteurs relatifs à a mortalité infantile. On appelle ça la « périnatalité ». La périnatalité englobe plusieurs composantes : en plus du taux de mortalité qui mesure le nombre de décès avant 1 an, il faut aussi prendre en compte le taux de mortalité néonatale, avant les 28 jours (2,6 pour 1000), le taux périnatale et la mortalité maternelle, donc.
Si les indicateurs de périnatalité s’améliorent globalement, il convient tout de même de poursuivre les actions du plan périnatalité « Humanité, proximité, sécurité, qualité » de 2005-2007. Dont les mesures ont été mal appliquées notamment pour les plus précaires. Dès lors il faut continuer à renforcer les réseaux de santé en périnatalité et harmoniser la couverture des structures de protection maternelle et infantile (PMI, sages-femmes, médecins, puéricultrices).