Aider son enfant à se prendre en main

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Tous les parents sont un jour confrontés au manque de motivation de leur progéniture lorsqu’il s’agit de travailler ! Qu’ils se rassurent, il existe une méthode pour les aider à progresser et à faire leurs devoirs sans que la soirée vire au cauchemar !

Aimer travailler, ça s’apprend ! La méthode Temp’O Jeunes a fait ses preuves auprès de centaines de jeunes. Son objectif ? Permettre aux 12-25 ans de retrouver motivation, confiance en soi et autonomie… en associant les parents ! Structurée autour de cinq étapes, faciles à mémoriser, cette méthode, qui s’inspire de plusieurs outils de coaching, invite tous les jeunes (intellectuellement précoces, manquant de concentration, en décrochage scolaire…) à se prendre en main. Elle s’applique dans le cadre scolaire et à l’approche des premiers choix.

5 questions à Emmanuelle Guilhamon-Juglar, auteure de la méthode Temp’O Jeunes*

Côté mômes – Pourquoi avoir créé cette méthode ?

 

Emmanuel Guilhamon-Juglar – J’ai toujours cherché à mieux comprendre l’autre, et j’ai eu moi-même quatre enfants qui détestaient l’école ! J’ai donc aidé beaucoup de jeunes, et je me suis aperçue qu’au bout d’un quart d’heure de soutien de scolaire ils fondaient en larmes. Derrière un souci scolaire, il y a toujours autre chose. Un manque de confiance, de motivation, ou d’autonomie. Quand l’un de ces trois piliers fait défaut, tout s’écroule.

 

CM – Expliquez-nous comment vous procédez…

 

EGJ – J’utilise la mnémotechnique de la main et de ses cinq doigts :

 

-Le pouce (stop, je m’arrête), c’est l’étape de la décompression avec un exercice de relaxation. C’est aussi faire attention au manque de sommeil, et à ce qu’on mange, donc à son équilibre de vie. C’est important d’apprendre à se poser quand on en a besoin.

 

-L’index : l’élève s’interroge sur son état émotionnel, il se rappelle ce qui lui revient en mémoire spontanément. Par exemple, le sourire de quelqu’un pendant notre échange. Nos émotions sont des clignotants qui nous disent de quoi on a besoin.

 

-Le majeur (le doigt le plus grand) : pour reconnaître ses capacités, et ce qui a du sens à nos yeux, autrement dit nos valeurs. Tous les jours on va prendre le temps de se dire, quelles sont les capacités qu’on a exploitées en une journée.

 

-L’annulaire (le doigt qui me permet de faire alliance avec moi-même) : pour s’accepter comme on est, avec ses manques et ses atouts. C’est l’étape qui va nous aider à prendre du recul.

 

-L’auriculaire : pour se concentrer sur l’action qu’on veut mener, pour entreprendre un premier petit pas. Un grand objectif est atteint grâce de petits objectifs quotidiens.

 

CM – Vous regrettez que les jeunes ne sachent pas pourquoi ils vont à l’école…

 

EGJ – Effectivement. C’est très important de savoir pourquoi on veut « telle » chose. Mais la première chose, c’est d’arriver à le vouloir, donc il faut le raccrocher à quelque chose de vrai. Certains vont en classe, parce qu’ils aiment apprendre et sont curieux, d’autres y vont pour les amis, les relations qu’ils s’y font, d’autres encore pour les notes… Il est très important de connaître les valeurs qui sont nourries chez l’élève quand il va en cours.

 

CM – Quels sont vos résultats ?

 

EGJ – Ils sont bons ! Car nous adaptons toujours notre accompagnement à l’âge du candidat. Dans tous les cas, on les aide à trouver leur voie. Se sentir intégré dans un groupe, ce peut être aussi un objectif ! J’ai un élève de seconde en décrochage scolaire. Nous cherchons donc à lui donner confiance en lui pour qu’il puisse de nouveau aller au lycée tous les jours.

 

CM – Comment vous contacter ?

 

EGJ – Les praticiens TOJ (Temp’O jeunes) permettent aux jeunes de commencer un accompagnement à Neuilly-sur-Seine. 200 adultes sont également certifiés par nos soins. Ils pratiquent notre méthode en la personnalisant. Ils sont psychologues, professeurs, nutritionnistes… Les parents peuvent également consulter notre guide*.

 

* « J’aide mon ado à se prendre en main », d’Emmanuelle Guilhaumon-Juglar (Editions Eyrolles).

 

Plus d’informations sur le site www.tempojeunes.fr

Apprendre à travailler sur le web, dès 10 ans

Pour une fois, les parents seront ravis de voir leurs enfants devant l’ordinateur !

 

– C’est ludique  : Thomas et son ami robot Moby posent des questions. De petites animations très soignées expliquent aux préados et ados les sciences, les maths, la santé, l’art, la technologie ou encore l’histoire.

 

Brainpop.fr, gratuit, à partir de 10 ans.

 

– Un réseau social pour les élèves de moins de 13 ans : Splash propose une plate-forme sécurisée pour les moins de 13 ans. Un site très encadré puisqu’il faut l’autorisation des parents pour s’y inscrire et contacter d’autres enfants. Sur ce site chapeauté par l’école, ce sont principalement des camarades de classe qui échangent. Les enseignants inscrits ont même la possibilité de faire passer des exercices et des informations aux parents.

 

Splash.leminireseau.fr, gratuit, pour les moins de 13 ans.

 

– Du soutien scolaire en ligne : Pour l’instant, seul le programme des mathématiques de 6e y est enseigné. De vrais professeurs devant leur tableau sont filmés et passent sept à huit minutes à décrypter un point particulier du cours, des bases essentielles pour suivre au collège. Les parents reçoivent un suivi de progression de l’enfant et plusieurs formules sont proposées. La formule « découverte » notamment, à 19,99 € : vingt heures de vidéos, des exercices interactifs, pour quatre épisodes (l’addition et la soustraction, la multiplication, les angles, introduction et complément). Le programme de 5e sera disponible à partir d’octobre et d’autres matières seront progressivement introduites sur le site.

 

Madeuxiemeecole.com, payant, pour les collégiens.

Il faut s’adapter à sa scolarité !

• Lorsqu’il entre au collège, l’enfant est encore dépendant de la présence d’un adulte pour effectuer ses devoirs du soir. Peu à peu, ses professeurs deviennent moins directifs et les parents doivent se faire moins intrusifs pour l’accompagner à progresser en autonomie.

 

Si les années collège ne deviennent pas un temps d’apprentissage de l’autonomie pour l’enfant, celui-ci risque de rencontrer de sérieuses difficultés lors de son entrée au lycée.

 

• Passé le cap de la 3e, les parents ne peuvent souvent plus suivre le contenu des programmes.

 

• À partir de la seconde, les professeurs considèrent comme acquis le fait que l’enfant sache travailler seul. Devoirs sur table, prise de notes, complexification des cours et des exercices, travail en groupe, etc. S’il n’a pas été habitué plus jeune à être autonome, le choc risque d’être brutal !

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