Une étude réalisée par l’association Générations Futures a révélé que de nombreux pesticides perturbateurs endocriniens étaient présents dans l’environnement de nos enfants.L’étude a été faite à partir de mèches de cheveux de 30 enfants vivant dans différentes zones: de culture céréalière, viticole, maraîchère, arboricole ou en ville. 60 % des enfants de l’étude sont scolarisés à moins d’un kilomètre d’une zone de pulvérisation de pesticides.
Pour 26,6 % des enfants, les parents ont indiqué qu’ils étaient exposés chez eux à des anti-moustiques ou anti-puces pour animaux.L’analyse des mèches de cheveux a montré que 80 % des enfants de l’étude avaient été exposés à des pesticides agricoles dans les 3 mois précédents le prélèvement. Parmi eux 624 sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, soit une moyenne de près de 20 substances par échantillon. Ces substances affectent le développement à des moments critiques comme la période fœtale et la petite enfance. Les résultats de cette étude amènent à se poser des questions sanitaires par rapport à l’utilisation des pesticides et appellent à réaliser des tests sur des effectifs de plus grandes ampleurs.