Un papa se bat pour obtenir la garde de son enfant né sous X. Son fils est actuellement placé dans une famille d’adoption, et le Conseil Général de Loire-Atlantique et le préfet s’opposent à son retour chez son père.
L’homme s’est séparé de la mère biologique avant que celle-ci ne lui apprenne qu’elle était enceinte. Elle a ensuite accouché sous X. Né en avril 2013, le petit Célestin a été placé dès le mois de juillet dans sa famille d’adoption. Or, entre temps, son père s’était fait connaitre et avait engagé les démarches pour récupérer sa garde. La défense du papa invoque donc un placement trop rapide de l’enfant, sans avoir pris en compte l’existence d’une filiation.
En avril 2014, après une bataille juridique, le tribunal de Nantes a ordonné la restitution de l’enfant à son père. Mais le Conseil Général de Loire-Atlantique, soutenu par le Préfet s’y est opposé en faisant appel de cette décision. Ce recours en appel a été fait au motif que cela déstructurerait la vie de l’enfant, âgée aujourd’hui de 18 mois, d’être enlevé à sa famille adoptive, d’autant plus que son père biologique souhaite changer son prénom s’il parvient à le récupérer.
L’avocat du papa, Me Loirat dénonce une adoption trop rapide, et plaide en faveur de l’intérêt, pour l’enfant, de savoir qu’il n’a pas été abandonné par son père et que celui-ci s’est battu pour qu’ils soient réunis.
La cour d’appel de Rennes devrait rendre sa décision le 25 novembre. Pour l’heure, le papa n’a pas eu la possibilité de voir son enfant, pas même en photo.