Le débat sur l’interdiction de la fessée est de retour sur la scène politique. Laurence Rossignol, secrétaire d’État à la Famille, souhaite relancer le débat pour une « prise de conscience collective ».
La secrétaire d’État à la Famille, Laurence Rossignol relance le débat sur l’interdiction de la fessée. Elle appelle à « une prise de conscience. » L’interdiction de la fessée est un débat qui dure depuis longtemps en France.
En mai dernier un amendement à la loi sur l’autorité parentale et l’intérêt de l’enfant concernant l’interdiction des châtiments corporels infligés aux enfants avait été déposé puis retiré au terme d’une journée de débat. Celui-ci indiquait principalement que « Les titulaires de l’autorité parentale ne peuvent user de châtiments corporels ou de violences physiques à l’égard de l’enfant. » Il rappelait également que 18 pays européens interdisent les châtiments corporels, suivant les recommandations du Conseil de l’Europe.
Laurence Rossignol avait ensuite indiqué que la question de la fessée serait traitée sous l’angle de la prévention contre la maltraitance. Aujourd’hui, elle prône « l’éducation sans violence », rappelant qu’il n’y a « pas de petites violences ».
Le débat est donc relancé une nouvelle fois, va-t-il aboutir à un consensus, rien n’est moins sûr.