Le virus zika fait partie de la même famille que la dengue et la fièvre jaune. Comme ses cousins, il est transmis à l’homme par la piqûre de moustique.
Quels sont les symptômes ?
Dans la plupart des cas, l’infection passe inaperçue car les sujets atteints ressentent des symptômes proches d’un état grippal : maux de tête, courbatures et fièvre modérée. Le virus peut aussi s’exprimer sous la forme d’une conjonctivite, de douleurs oculaires et d’œdèmes au niveau des mains et des pieds.
Pourquoi doit-on se méfier du virus zika ?
Il existe deux types de complications après l’infection : des complications neurologiques et des malformations du fœtus lorsque la personne infectée est enceinte.
Au niveau neurologique, des cas de syndrome de Guillain-Barré ont été recensés. C’est une maladie auto-immune qui se manifeste par une faiblesse progressive des membres pouvant aller jusqu’à la paralysie.
Au niveau fœtal, les médecins ont observé des anomalies du développement cérébral intra-utérin pouvant entrainer des microcéphalies (taille anormalement petite du périmètre du crâne) pour des bébés dont la mère avait contracté le virus durant la grossesse.
Quel traitement ?
Il n’existe pas de traitement spécifique pour lutter contre le virus zika. La seule chose à faire est la prévention des piqûres de moustiques et éviter de voyager dans les zones où l’épidémie est avérée, surtout durant la grossesse.
Actuellement, le ministère de la Santé a confirmé que la Martinique avait été placée au niveau 3 sur 5 du programme de surveillance d’alerte et de gestion des épidémies depuis le 21 janvier. Des cas ont été constatés également en Guyane, en Guadeloupe et en Polynésie.