Les résultats de l’étude de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEEP) publiée par le ministère de l’Éducation nationale montrent une légère baisse de niveau des élèves de CE2 en 2013, par rapport aux résultats de 1999. Faut-il pour autant s’en alarmer ? Décryptage.
Dans le cadre d’une enquête, les performances des élèves de CP dans les domaines de la pré-lecture, de l’écriture et de la numération avaient été testées en 1997 et 2011. En les comparants, les résultats montraient une nette progression des élèves en 2011.
Pour évaluer l’impact de deux ans d’étude sur ces résultats, les mêmes générations d’élèves ont été testées à l’entrée en CE2 en 1999 et 2013. Ici, les compétences évaluées étaient la compréhension en lecture et le calcul.
Après analyse, on s’aperçoit que si les acquis en lecture sont stables par rapport à 1999, les performances au niveau de la compréhension, l’orthographe et le vocabulaire sont en légère baisse. En math, les enfants semblent mieux maîtriser la soustraction, mais rencontrent plus de difficultés en résolution de problèmes.
Plusieurs pistes sont étudiées pour expliquer le paradoxe entre le bon niveau des élèves à l’entrée en CP et la diminution de celui-ci à l’entrée en CE2. La première vient du système d’évaluation. Les critères n’étaient pas les mêmes entre le CP et le CE2.
Selon le ministère de l’Education nationale, les compétences évaluées en début de CP, comme la reconnaissance des chiffres et des lettres ainsi que des règles de correspondance entre les lettres et les sons, sont des compétences nécessaires mais non suffisantes pour la réussite scolaire future. Ensuite, un certain nombre de compétences sont évaluées en CE2, mais ne l’était pas en CP comme par exemple le vocabulaire et l’expression orale. Le niveau a pu diminuer dans ces domaines en quatorze ans, provoquant ainsi la dégradation observée en CE2.
Quelques pistes sont explorées pour expliquer ces résultats. L’une d’entre elles, déjà pointée du doigt par les rapports Pisa de l’OCDE, est l’impact des disparités sociales sur l’accès à la lecture. De plus, de nombreuses études ont montré que l’augmentation du temps passé devant les écrans (tablettes, ordinateurs) diminuerait l’apprentissage de nouveaux mots. Les enfants passeraient plus de temps devant les écrans qu’à discuter et interagir, ils apprennent donc moins de nouveaux mots par ce biais.
La DEEP admet également que les surcharges d’effectifs ainsi que le manque de moyen mis à disposition des enseignants pourraient ne pas être étrangers au phénomène, bien que les méthodes d’apprentissages ne soient pas mises en cause.
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