La hausse du nombre de familles monoparentales est inquiétante. Surtout que la plupart des parents de ces familles ont plus de difficultés à faire face aux besoins quotidiens. Le 13 septembre, l’INSEE a publié des résultats sur ce phénomène de société.
Actuellement, près de 25 % des familles en France sont monoparentales, ceci pourrait expliquer le boom de la garde d’enfant à domicile. Il s’agit d’environ huit millions de familles qui ont au minimum un enfant mineur dans leur logement. On note une augmentation de 3 % comparée aux chiffres de 2011 selon l’INSEE. Les familles avec au moins quatre enfants sont au nombre de 456 000, alors qu’on dénombre 1,3 million de familles ayant trois enfants.
L’INSEE a également étudié les inégalités entre les enfants d’après les caractéristiques de chaque foyer. En considérant les résultats de 2018, on estime que les enfants mineurs vivant sous le seuil de pauvreté représentent 41 % de l’effectif total. Notez aussi que le coût d’un enfant après séparation est aussi élevé.
Presque la moitié (45 %) des familles monoparentales gérées par les femmes ont des enfants en situation de pauvreté. Par contre, seuls 22 % des familles monoparentales dirigées par les hommes ont des enfants touchés par la pauvreté. Une telle situation à plusieurs causes.
Tout d’abord les mères ont généralement plus d’enfants à charge que les pères. En outre, ces mamans appartiennent à des catégories socioprofessionnelles moins rémunératrices que celles des hommes. On estime que les hommes ont plus de facilité à décrocher de bons boulots. En outre, 10 % des hommes sont au chômage contre 18 % de femmes dans la même situation.
D’après des statistiques de 2020, 23,9 % des familles monoparentales vivent dans des logements surpeuplés. Alors qu’on ne compte que 10,3 % de famille « traditionnelle » qui logent dans le même type d’habitat. Aussi, 37 % des familles dirigées par un seul parent sont des locataires HLM.
De 1985 à 2005, l’INSEE a noté une augmentation des coûts de l’immobilier. L’institut estime que les charges en immobilier ont quasiment doublé pour les travailleurs modestes. En effet, ces charges ne coûtaient que 5 % du budget de la famille, mais aujourd’hui elle représente près de 16 % des budgets. Cette flambée des prix complique la situation des familles monoparentales, où la majorité des charges reposent sur une seule personne.
L’étude a permis de savoir qu’il n’y a que 29 % des familles monoparentales qui vivent dans leur propre maison. À l’opposé, 66 % des familles traditionnelles sont propriétaires. Quant aux familles recomposées, on note que 50 % d’entre elles possèdent leur propre logement. Les résultats ont montré que les femmes ont plus de difficultés à s’acheter ou construire un logement, comparé aux hommes.
Il faut aussi noter que la pandémie a rendu la situation plus alarmante. Les familles monoparentales sont de plus en plus enclines à la pauvreté ; et quelques enfants appartenant à ces familles vivent sous le seuil de la pauvreté.
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