A l’occasion de la journée internationale de la femme, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot annonce une nouvelle mesure concernant l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Il s’agit pour le ministère de mieux prendre en charge les grossesses non désirées en augmentant le forfait versé aux établissements pratiquant l’IVG de près de 50%.
Le forfait sera désormais de 625 euros au lieu de 383 euros. La somme de 625 euros représente celle d’une IVG classique, sous anesthésie générale et pratiquée à l’hôpital en ambulatoire. Cette décision représente un effort financier de 27 millions d’euros par an. « C’est un effort considérable qui vise à garantir un accès égal à l’Interruption volontaire de grossesse dans les établissements et chez les professionnels de santé », explique la ministre lors d’une conférence de presse.
Roselyne Bachelot confirme également la création d’une consultation gratuite auprès de médecins généralistes volontaires. Cette mise en place vise à limiter les inégalités entre zones rurales où les accès aux centres de planning familiaux sont plus difficiles pour les jeunes filles.
En février dernier un rapport pointait les quelques carences de la France qui se situe pourtant au « premier rang mondial en matière de couverture contraceptive ». Parmi elles, on trouvait notamment le fait que les IVG chirurgicales constituaient l’une des activités déficitaires des établissements de santé, ce qui conduisait certains d’entre eux à se désengager. Ainsi, depuis 2000, le nombre d’établissements en France a diminué passant de 729 à 624 selon les chiffres du ministère.
En parallèle, Roselyne Bachelot exprime le souhait qu’un accord soit trouvé « dès cette année » afin de parvenir à un remboursement par l’assurance maladie de certaines méthodes de contraception non prises en charge. Comme par exemple les patchs ou encore les anneaux. Ceci répond aux limites de la contraception uniquement basée sur la pilule soulignées par le rapport de l’IGAS.
La moitié des IVG étant pratiquées sur des femmes utilisant une « contraception théoriquement efficace » explique la ministre. D’autant que plus de 30 000 avortements par an sont pratiqués sur des jeunes filles de moins de 20 ans ce qui met en avant le manque d’accès au planning familial dans certaines zones.
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