« Cette fois, tu dépasses les bornes ! » Votre enfant franchit allègrement les limites que vous lui avez posées et vous sentez qu’il faut marquer le coup. Une punition juste et bien dosée redonnera du poids à ces limites.
Quand les mots ne suffisent plus, les actes montrent clairement à votre enfant qu’il a dépassé les bornes et redonnent du poids à vos interdits. Commencez par le prévenir : « attention, si tu frappes le chien encore une fois, tu seras puni. » Et s’il passe outre, mettez votre menace à exécution sans différer.
Immédiatement : une punition appliquée plusieurs heures après l’acte qu’elle vient sanctionner a perdu tout son sens. Et si elle n’est pas applicable dans l’instant, vous devez pouvoir l’énoncer sans délai : « Tu vas trop loin, nous n’irons pas au manège cet après-midi. »
Ensuite, vous devrez vous tenir à ce que vous avez annoncé, sinon vous ôtez tout son poids à la punition et par la suite, vos avertissements risquent de ne pas être entendus.
Votre punition doit également être proportionnée à l’acte qu’elle sanctionne : pas question de priver votre enfant de sa fête d’anniversaire parce qu’il a piqué une colère au supermarché ! Enfin, n’oubliez pas que vous punissez ce qu’a fait votre enfant, pas ce qu’il est. Il doit savoir que, malgré la punition, vous l’aimez toujours autant !
« Quand nous avons dû commencer à punir Nicolas, ça a été très dur, se souvient Marianne.
Nous sommes restés fermes mais j’en aurais volontiers pleuré ! » Les enfants peuvent avoir des réactions difficiles à entendre : « Méchante maman ! Je ne t’aime plus ! » ont vite fait de vous briser le cœur. De plus, un parent préfèrera toujours voir son enfant joyeux plutôt que renfrogné. Il faut pourtant accepter ce mécontentement en sachant qu’il sera passager.
Plutôt que des mots blessants ou une fessée devant tout le monde qui laisseront des traces douloureuses dans la mémoire de votre enfant et ne lui apprendront rien, laissez-lui la possibilité de corriger le tir. Une punition en forme de réparation permet non seulement d’établir un lien entre la bêtise et sa sanction mais aussi de déculpabiliser l’enfant.
Quelques euros de son argent de poche pourront ainsi venir réparer le bris de votre lampe de chevet. S’il est suffisamment grand, n’hésitez pas à associer votre enfant à sa punition : « qu’est-ce que tu proposes pour réparer cette bêtise ? » C’est un bon moyen de le responsabiliser.
Enfin, les excuses sont indispensables : elles mettent tout le monde à égalité et permettent de repartir sur le bon pied. Attention, si les punitions sont parfois nécessaires, n’oubliez pas cependant de féliciter les bons comportements, d’applaudir les réussites et de marquer votre satisfaction à chaque fois que c’est possible. Votre enfant ne doit pas penser que le seul moyen d’attirer votre attention, c’est de mériter une punition !
L'adolescence est une période charnière où les jeunes affrontent de nombreuses exigences scolaires tout en…
La garde d’enfant à domicile est une solution prisée par de nombreux parents qui cherchent…
Dans un monde en constante évolution, préserver des moments précieux avec vos proches est plus…
La tour Montessori est un outil pédagogique de plus en plus prisé par les parents…
Être parent pour la première fois peut être une expérience à la fois merveilleuse et…
Du 30 Juin au 20 Juillet 2015, les hypermarchés et supermarchés Carrefour lancent l’opération «…
Le site utilise des cookies.