Entre 2 et 7 ans les enfants ont peur du noir, des monstres, des bêtes…Ces peurs, nécessaires à leur développement, peuvent se transformer en phobie. Quelle différence entre les peurs et les phobies ? Quelques éléments de réponses pour savoir si votre enfant est sujet aux premières ou aux secondes.
D’après le Petit Larousse, c’est « un sentiment de forte inquiétude, une alarme en présence ou à la pensée d’un danger ». Les enfants ont peur du noir, du loup, des sorcières et des monstres, des petites et des grosses bêtes.
Le sentiment de peur est normal et important pour le développement de votre enfant. Il va lui permettre de gagner en autonomie. En surmontant ses peurs, il va prendre confiance en lui et grandir. A condition bien sûr que ses inquiétudes ne gouvernent pas sa vie.
Les enfants ont des peurs irrationnelles. Généralement, entre 6 et 18 mois, ils appréhendent l’étranger, l’inconnu, l’abandon, la solitude, les endroits non familiers,…
Puis entre 2/3 ans et 6/7 ans ils ont peur du noir, des personnages fantastiques (sorcières, ogres, fantômes,…), des petits (souris, insectes…) et des gros (chiens, loups, chats, serpents,…) animaux.
Les enfants à cet âge craignent aussi les éléments naturels (orage,…), du vide, de personnages comme les médecins ou les dentistes,…
Accepter la peur de son enfant, lui expliquer les situations, lui lire des livres pour montrer que d’autres enfants ont aussi des peurs, le réconforter, éviter de l’humilier…sont autant de réponses possibles à ses inquiétudes.
Quand la peur devient trop envahissante, qu’elle se focalise sur un objet ou une situation précise que votre enfant fait tout pour éviter, c’est qu’elle est devenue une phobie.
Une phobie dure dans le temps et ne répond pas à un danger réel. Elle peut être source de difficultés d’adaptation pour l’enfant.
Cela peut être une peur excessive du noir, des chiens, d’un bruit, de l’eau,…
Une chose est fondamentale : l’évitement renforce la peur. Mieux vaut donc ne pas surprotéger l’enfant pour l’empêcher de vivre les situations qui l’angoissent.
A l’inverse, le contraindre à y faire face n’est pas la solution. Le danger n’existe pas certes ! Mais la peur, elle, existe. Y répondre est une question d’équilibre.
Si votre enfant change durablement son comportement au quotidien, que son anxiété devient insupportable et que vous ne parvenez pas à améliorer la situation, n’hésitez pas à demander l’aide d’un spécialiste.
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