L’ancêtre de super Nanny, paix à son âme, avait quand même plus de fantaisie que sa descendance contemporaine. Sainte Patronne des nounous, Mary Poppins revient, pendue à un fil de cerf-volant, et reprend une nouvelle fois en main la maison des Banks qui en avait bien besoin.
Mary Popins : héroïne récurrente
Mary Poppins est née en 1933, de la plume d’une journaliste australienne, Pamela Lyndon Travers. Une forte tête qui mit trente ans à accepter de céder ses droits à Walt Disney pour une adaptation de son héroïne en film.
Depuis 1933, 8 romans ont paru relatant les aventures de cette singulière nounou, entre Joséphine Ange Gardien et Peter Pan.
Le retour de Mary Poppins est le second opus d’une série qui s’achèvera en 1988 avec « Mary Poppins and the house next door. »
P.L. Travers est morte à Londres en 1996 mais son héroïne appartient à l’éternelle Angleterre des contes.
Le monde à l’envers de Mary Poppins
Depuis le départ de Mary Poppins, le numéro 17 de l’allée des Cerisiers est sens dessus dessous. Aucune nounou n’arrive à la faire oublier, monsieur Banks est irascible et madame Banks est découragée par ses péripéties domestiques.
Heureusement Mary Poppins est vite de retour et ramène de la fantaisie dans cet univers ou les tracasseries quotidiennes ont fait perdre le sourire à chacun.
Mlle Andrews se fait enlever par son alouette. Jane se retrouve prisonnière d’un compotier en porcelaine. On prend son goûter la tête à l’envers… une surenchère de loufoquerie.
« Le retour de Mary Poppins », de Pamela Lyndon Travers, aux éditions du Rocher – à partir de 8 ans