Votre enfant a peur des monstres, des sorcières, de se séparer de vous, de son ombre ? Tournez avec lui les pages de livres qui prennent la peur de court par le biais de l’humour ou de la tendresse. Et aidez-le à chasser ses démons à l’heure sensible du coucher.
Ouste les monstres !
Tout pour chasser les monstres : tel est l’objectif affiché de cet ouvrage haut en couleurs qui ne cherche pas à nier l’existence des monstres, ce qui tuerait du même coup la capacité naturelle à se dépasser de nos chers bambins. Donc, c’est un fait, ils sont partout ! Derrière les rideaux, dans cette armoire qui craque, sur les murs, sous le lit.
Mais ce qui est sûr aussi, c’est que nos enfants sont très armés pour les affronter et les chasser à coups de grimaces qui font peur, de froncements de sourcils et de gros yeux. Pour les vilains fantômes, idem, il suffit de souffler très fort dessus pour qu’ils s’envolent ! Et puis n’oublions pas l’armée de doudous toujours prête à leur venir en aide ! Tirettes, rabats, yeux qui bougent et sourcils en poils de monstre émaillent cet ouvrage gai et rigolo à souhait qui agit comme un vaccin contre l’ennemi le plus redoutable : l’imagination !
A partir de 3 ans
14,90 € – Editions A Capella/Fleurus
Marie Frisson
Le problème de Marie, c’est que dès qu’elle s’endort, elle se réveille dans un drôle de monde peuplé d’horribles monstres, de sorcières et de démons. Dans une histoire normale, elle terminerait vite en goûter dans l’estomac de la première créature venue. Sauf que Marie n’est pas une petite fille comme les autres et elle va vite les mettre au pas ! Marie Frisson et le Congrès des Sorcières, Marie Frisson et la Fabrika Monstre : deux ouvrages méli-mélo qui permettent aux enfants de créer comme par magie des centaines de monstres et de sorcières pour mieux les contrôler !
L’avis de la rédaction : ***
A partir de 5 ans
12,90 € le volume – Editions Toucan Jeunesse
La provision de bisous de Zou
Zou s’apprête à partir en colonie de vacances. Il veut à tout prix faire le grand mais il sait que tous ses bisous vont lui manquer : ceux du soir, ceux du matin, ceux qui consolent. Ses parents ont la solution : ils lui confectionnent une énorme collection de bisous qu’il emporte avec lui dans une boîte précieuse qu’il serre très fort entre ses mains. Mais comme tous ses copains zèbres sont aussi, voire plus malheureux que lui, il distribue tous les morceaux de papier que ses parents avaient embrassés et il ne lui en reste même pas un ! Mais l’histoire finit bien : en prenant le risque de se séparer de ses bisous pour consoler les autres, Zou s’est fait tellement d’amis qu’il n’a plus du tout le temps de penser aux bisous !
L’avis de la rédaction : ***
A partir de 5 ans
11,50 € – L’école des Loisirs
Le terrible six heures du soir
Alors là, noir c’est noir ! Le roi Stéphane, père d’une famille nombreuse, est un terrible prédateur. Chaque soir, quand il rentre, ses enfants terrifiés vont se réfugier dans un placard. Un jour, on sonne à la porte. C’est Artus, qui ne sait pas encore ce qui l’attend. Le roi Stéphane l’attrape par les cheveux, le soulève à un mètre du sol et le dévore tout cru à grands coups de mâchoire.
Ca ne peut plus durer ! La princesse Madeleine le détrône et, désormais, tous les jolis garçons qui sonnent à la porte ne sont plus dévorés mais couverts de baisers. Un ouvrage original, servi par un texte ciselé qui se prête au propos et des illustrations qui sont autant de petits chefs-d’œuvre. Ou comment soigner le mal par le mal en montrant aux enfants que oui, on peut surmonter même les peurs les plus terribles en osant s’affronter soi-même.
L’avis de la rédaction : **
A partir de 7 ans
15 € – Editions Actes Sud Junior
Les bons mots pour le rassurer
Si malgré la lecture d’ouvrages qui lui sont destinés, votre enfant a toujours peur, vous pouvez lire avec lui La peur par le docteur Catherine Dolto qui vient de paraître dans la collection Mine de Rien chez Gallimard Jeunesse/Giboulées. Au travers de situations très précises et de l’emploi systématique du « on » qui montre à l’enfant que son problème est universel et qu’il n’est pas seul à trembler dans son coin, cet ouvrage malin vous aidera sans aucun doute à trouver les mots justes pour en parler.