Un an après le lancement du programme, le plan banlieue de Fadela Amara s’installe dans le paysage. Il devrait concerner jusqu’à 20 000 élèves défavorisés dans les années à venir.
Mais à quoi sert donc le plan banlieue de Fadela Amara ? Passé le flou persistant, une réussite visible, les « internats d’excellence ».
Un an après l’ouverture du premier établissement du genre, près de Sourdun, la ministre de la Ville et l’encore ministre de l’Education nationale Luc Chatel viennent d’annoncer la création de 11 nouveaux « internats d’excellence » pour la rentrée prochaine. Une première étape, les internats devant se multiplier pour concerner jusqu’à 20 000 étapes dans les années à venir.
Créés afin de favoriser la mixité dans les grandes écoles, les internats d’excellence proposent un cursus complet, de la 6ème jusqu’aux classes préparatoires, spécialement destiné aux « élèves volontaires et motivés, issus notamment de l’éducation prioritaire et de milieux modestes », tous boursiers.
Le programme se défend de n’être qu’une alternative d’insertion pour des jeunes sans ressources. Les internats d’excellence proposeront également des projets pédagogiques d’excellence : dans l’internat déjà en fonction, chaque classe propose déjà un programme spécifique, l’une en relation avec un établissement en Inde, l’autre avec l’Opéra de Paris…