On parle souvent des faiblesses des écoles françaises. Et si, aujourd’hui, on était un peu optimiste. Voici cinq statistiques montrant que l’école française est tout de même bonne élève par rapport à nos voisins de l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Économique).
Premièrement, nos enfants ont la chance de pouvoir être scolarisés à l’âge de trois ans, ce qui n’est pas le cas pour tous les pays de l’OCDE. Le meilleur taux de pré scolarisation est en Espagne, en Islande, en Italie, en Belgique, en France, en Norvège et en Suède avec un taux de 90%. Alors qu’il est de 60% en Australie, au Brésil, au Canada, en Finlande, en Grèce, en Indonésie, en Pologne, en Suisse et en Turquie.
Il faut savoir que nos écoles sont financées essentiellement avec des fonds publics ce qui donne une école avec une bonne équité sociale.
Deuxièmement, les professeurs sont en moyenne plus jeunes que dans les pays européens et de l’OCDE. En effet, 49% des enseignants du primaire ont moins de 40 ans contre 42% dans les pays de l’OCDE. Voilà qui écorne largement le cliché du vieux professeur.
Troisièmement, il reste encore des bons élèves dans nos écoles françaises. Ils sont 32% à 15 ans à obtenir de bonnes notes et avoir de meilleures performances contre 28% dans les pays de l’OCDE. Même s’il reste encore des inégalités et de forts taux d’échec, la France reste bonne élève.
Quatrièmement, nos petits écoliers prennent du plaisir à l’école et ça c’est une bonne nouvelle ! Ainsi nos enfants peuvent s’épanouir et apprécier le fait d’aller à l’école et d’apprendre de nouvelles choses tous les jours. Ce n’est pas forcément un gage de réussite mais c’est tout de même encourageant et permet d’être optimiste pour le futur.
Cinquièmement, malgré la crise économique, la France investit toujours dans l’école. En effet, en 2010 la France a consacré environ 4,0% de son PIB pour des financements d’établissements d’enseignement primaire et secondaire contre 3,9% pour les pays de l’OCDE. Cela démontre que l’éducation reste encore une priorité et ça, c’est positif !
Source : Le blog du Monde : « l’éducation déchiffrée »