Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes. Cette année, au lendemain de la rentrée des classes, la situation semble plus que jamais critique. Aujourd’hui, mardi 27 septembre, une grève générale de l’Education nationale est prévue, pour stopper les suppressions de postes.
« Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux met l’Ecole publique à genoux, ne lui permettant plus d’assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne permet plus aux personnels d’exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme. », dénonce la CGT Education. Pour les syndicats de l’enseignement, c’en est trop. Pour eux, la politique de la « qualité avant la qualité » est un mirage : La France reste un des pays d’Europe qui investit le moins dans son éducation, et donc dans l’avenir.
Les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education appellent les personnels de l’Education nationale et de l’enseignement agricole publique à se mettre en grève ce mardi 27 septembre. « Elles exigent l’arrêt des suppressions d’emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves ».
Seule note discordante, SOS éducation, qui ne soutient pas ce mouvement de grève, souligne par l’intermédiaire de sa porte-parole, Olivia Millioz : « Notre école accueille 500 000 à 600 000 élèves en moins que dans les années 1980 et 1990, pourtant nous avons toujours autant de difficultés : le problème est donc ailleurs. »