Mercredi se tenait la quatrième édition de la Journée du refus de l’échec scolaire. L’occasion de se pencher sur les familles en proie à la pression scolaire, thème de cette année.
Les résultats de la grande étude menée par l’AFEV (Association de la fondation étudiante pour la ville) sont sans appel : Dans les quartiers populaires, les familles sont très enclines à être inquiètes pour l’éducation de leurs enfants.
Les parents sont désemparés et peinent à aider leurs enfants dans leur parcours scolaire.
L’anxiété des parents
Sur les 600 familles suivies par l’AFEV, 81% des parents se disent satisfaits de l’école… Mais 54% admettent qu’ils mettraient leur enfants dans le privé s’ils le pouvaient. 42% sont inquiets de la réussite scolaires de leur enfant. Seuls 24% disent qu’ils se sentent capables de les aider. De plus, plus de la moitié des parents interrogés déplore une relation parents/école trop peu développée. Les devoirs sont aussi un sujet d’anxiété pour eux : 59% des parents ressent le moment des devoirs comme difficile, et ils sont presque aussi nombreux à admettre qu’ils se disputent avec leurs enfants à cause des devoirs.
Si vous pouviez changer quelque chose à l’école…
A la question « Si vous pouviez changer quelque chose à l’école, que changeriez-vous en priorité ? », voici les trois grands axes évoqués : « permettre aux enfants plus faibles de réussir », « réduire les tensions entre élèves », et enfin « savoir mieux aider mon enfant ». Pour l’UNAF, il s’agit de prendre en compte ces trois priorités, notamment à travers le rapprochement des familles et de l’école.
Malgré tout, les parents interrogés sont plutôt confiants : 87% d’entre eux pensent que leur enfant réussira sa scolarité, et 80% pense qu’il réussira mieux qu’eux sur le plan professionnel.
Pour plus d’information sur la relation parents/école, jetez un oeil à notre dossier « Les chantiers de l’école primaire ».