Bonne nouvelle ! Les élèves Français arrivent en 13ème position du nouveau classement publié par l’OCDE le 1er Avril 2014 dans le cadre du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (Pisa). De quoi relativiser le précédent rapport publié en décembre dernier et qui plaçait nos enfants en 25ème position après les tests de mathématiques.Cette fois-ci il s’agissait de tester la capacité des élèves de 15 ans à résoudre des problèmes indépendamment des connaissances scolaires inscrites aux programmes. Appelée «compétences créatives en résolution de problèmes», cette catégorie a pour objectif de déterminer l’attitude des élèves concernant par rapport aux «problèmes que l’on rencontre presque tous les jours au XXIe siècle», selon l’OCDE.
Les élèves Français dans la moyenne des pays de l’OCDE
Débrouillards ? Oui, car ces élèves de 15 ans ont été testé sur leurs «capacités générales de raisonnement (…) en les confrontant à des problèmes qui ne requièrent pas de connaissances particulières». Trouver son chemin, utiliser les transports en commun ou faire marcher un appareil électronique, s’avère moins insurmontable qu’un problème de mathématiques pour les jeunes Français.
En 13ème position ils obtiennent 511 points, ce qui les place au-dessus de la moyenne des 28 pays de l’OCDE. Derrière Singapour qui arrive en tête avec 562 points, mais aussi le Canada, l’Australie, la Finlande, l’Angleterre et l’Estonie, la France se place tout de même devant l’Italie, l’Allemagne et les États-Unis qui sont respectivement en 15ème, 17ème et 18ème position.
Moins de pression à la sortie de l’école
Une explication ? Selon l’OCDE, lorsque les élèves sont sortis du contexte scolaire, ils ressentent moins de pression et sont plus motivés. Ils auraient également plus confiance en eux ce qui les aiderait à résoudre ce type de problème. Il faut également noter que, comme tous les classements Pisa, le milieu socio-économique est pris en compte, c’est donc une bonne nouvelle pour la France qui est souvent mauvaise élève en matière de déterminisme social. Ce test met également en lumière une réduction de l’écart entre les bons élèves et les plus faibles.
Quelles autres conclusions en tirer ? «Ces résultats montrent que les élèves possèdent un bon niveau de compétences de raisonnement et de capacités d’apprentissage autodirigé», conclut l’OCDE. Une conclusion qui appelle une révision de l’approche pédagogique française.