Cette rentrée des classes 2011 est décidément difficile… En guise de défense, le ministre de l’Education dit avoir choisi « la qualité plutôt que la quantité ». En pratique, c’est un peu plus compliqué…
Face aux difficultés rencontrées dans toute la France pour organiser la rentrée des classes après les suppressions de postes massives, une interview parue aujourd’hui dans Paris Match nous donne quelques explications… Le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, y défend les suppressions de postes : il aurait souhaité mettre en avant « la qualité plutôt que la quantité ». L’ancien ministre, Jack Lang, dénonce quant à lui une « purge et une hécatombe ».
Celui-ci n’y est pas allé de main morte, et a taxé le ministre de l’Education actuel de menteur en lui décernant « l’Oscar du ministre prestidigitateur tellement ses chiffres sont des mensonges ». Et en effet, si personne ne s’accorde sur les chiffres de cette rentrée, on l’a vu, de nouvelles solutions précaires ont été inventées à la dernière minute par plusieurs écoles pour couvrir des manques de personnel désastreux… C’est bien le signe que rien ne va.
« La vérité est que les 16.000 (postes) supprimés (au total) cette année s’ajoutent aux 63.000 détruits depuis cinq ans. Le gouvernement a lancé une machine à détruire les postes », a-t-il ajouté. En plein mois de septembre, bon nombre d’enseignants auraient surtout besoin de solutions pour faire leur métier dans de bonnes conditions…