La mise en place de la nouvelle organisation du temps scolaire n’a pas fini de faire parler d’elle. De nombreuses municipalités ont décidé de mener des actions afin de ne pas ouvrir les écoles le mercredi. Ailleurs ce sont les parents qui ont voulu marquer le coup en ne présentant pas leurs enfants en classe pour cette nouvelle matinée travaillée. Mais que risque-t-on à ne pas amener nos enfants à l’école le mercredi si celle-ci est ouverte ?
En théorie, conformément aux règlements des écoles, les enfants doivent être présents tous les jours de l’année, sans exception. Les seules raisons valables pour une absence sont listées par le code de l’éducation : « maladie de l’enfant, maladie transmissible ou contagieuse d’un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent. Les autres motifs sont appréciés par l’autorité de l’État compétente en matière d’éducation. »
En clair, protester contre la réforme des rythmes scolaire n’étant pas un motif d’absence «valable» au regard du code de l’éducation, le directeur ou la directrice de l’établissement de votre enfant, peut à tout moment en informer l’inspecteur d’académie qui doit adresser un avertissement aux parents. Si le nombre d’absences dépasse 4 demi-journées par mois, celui-ci doit vous adresser un avertissement.
Si les absences persistent, l’inspecteur d’académie, en accord avec l’équipe éducative peut décider de mettre en place un accompagnement social qui conduit à une enquête menée par une assistante sociale pour découvrir les raisons de l’absentéisme de l’enfant.
Par contre, rien à craindre du côté des allocations familiales, la loi de 2010 qui prévoyait de les supprimer pour les parents peu regardants sur l’assiduité de leurs enfants a été supprimée en 2013.