Alors que les résultats de la dernière session du bac viennent de tomber il y a maintenant deux semaines, la Ministre de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, vient de déclarer vouloir reformer les modalités d’évaluation.
De plus en plus critiqué chaque année, le baccalauréat perd en crédibilité auprès des professionnels mais également des étudiants. Trop d’épreuves, trop d’options et trop de cumul de points, l’examen qui fait tant polémique a besoin d’être simplifié. C’est en tout cas ce qu’à récemment déclaré la Ministre de l’Education Nationale.
Si pour certains le bac n’a plus aucune valeur, la Ministre refuse néanmoins de céder à la pression. “Je ne pense pas qu’il faille le supprimer, je crois qu’on a besoin d’un rite initiatique, d’un même examen partout sur le territoire qui donne la même valeur au diplôme obtenu par les élèves quel que soit le lycée où ils font leurs études.”
Un rite de passage qui doit être modifié
Cette année, avec un taux de réussite de 88.5%, le bac a atteint un nouveau record. Au total, 632 700 lycéens ont été admis, 48.2% des candidats ont été reçus avec une mention et quelques génies en herbe ont même décroché plus de 20 de moyenne.
Si la Ministre se félicite du taux de réussite en augmentation, elle remarque néanmoins plusieurs difficultés préoccupantes :
-un nombre d’épreuves trop important;
-trop d’options;
-un calendrier qui n’est pas équilibré;
-la possibilité de cumul de points qui permet d’obtenir plus de 20 de moyenne;
-le manque de cohérence entre le bac général et le bac pro en ce qui concerne les options.
Ce projet de modification du baccalauréat est actuellement en construction. En effet, la Ministre déclarait il y a quelques jours que les réformes seraient engagées “lorsque le bilan de réforme du lycée menée en 2010 sera terminé et qu’on aura un certain nombre de recommandations.”