Si, à peine partis avec vos enfants, vous ne voulez pas être pris d’une furieuse envie de retourner travailler, votre patience rompant sous les coups de boutoirs de leurs cris stridents, vous feriez mieux de prévoir de nombreuses occupations. Voici quelques idées.
« La route est droite, mais la pente est raide ». Voilà comment aurait pu résumer un ancien Premier ministre au sujet des longues heures passées en voiture avec ses enfants, coincés dans les interminables files des péages, avec comme seule échappatoire, l’horizon d’une destination de plus en plus hypothétique. La route est faite de cris et de larmes, c’est entendu. Un enfant ne peut rester calme longtemps dans un habitacle confiné où il ne peut réprimer son trop-plein d’énergie. La première règle à adopter est donc de prévoir, sur le trajet, de nombreuses pauses salutaires, plus fréquentes que celles obligatoires toutes les deux heures s’il le faut. Encouragez vos enfants à courir (prévoyez un ballon ou une balle) et à se défouler. Avec un peu de chance, ils tomberont ensuite de fatigue ! Au moment de fixer l’itinéraire, vous pouvez vous pencher sur les chemins de traverse et trouver quelque halte intéressante sur votre chemin pour un arrêt culturel ou aventurier. S’enrichir ou attendre dans une file de péage, il ne faut pas hésiter longtemps…
Un jeu d’enfant
Vous pouvez aussi mettre à profit les longues heures passées en voiture. Le pugilat n’est pas une fatalité si l’on a été prévoyant. Dans la trousse de secours anti-hurlements, on aura placé : un ou plusieurs carnets de notes, des crayons de couleur, un livre de comptine, des stylos spécialement conçus pour pouvoir dessiner sur les vitres, des DVD et, au besoin et en dernier recours, une console portative. C’est le moment de transformer l’attente en instants créatifs ! On chante, on dessine, on colorie. Une fois cette étape artistique passée, on peut jouer en famille. Le « ni oui, ni non » fait toujours fureur. Le jeu des couleurs de voiture aussi. On peut également se donner des objectifs : trouver sur le trajet un train jaune, une voiture rose, un chien beige, un château bleu… le premier qui a rempli sa liste a gagné. Après un petit goûter salutaire, que l’on peu passer en chantant, on pourra s’amuser avec les mots. « Combien de mots commençant par Fa pouvez-vous me donner ? » Six, sept, vingt… ? Celui qui annonce un chiffre et n’y parvient pas a un gage. Le calme revenu, le dessin animé ou le film sur l’écran DVD (merci les nouvelles technologies) sera mérité. La BD ou le livre pour les plus studieux aussi. Quand est-ce qu’on repart ?