Echec scolaire : les inégalités s’aggravent

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Ce mercredi l’association Afev organise la journée du refus de l’échec scolaire. Le but, combattre les effets pervers de la pression scolaire sur les élèves des milieux populaires et leurs familles.


C’est la 4ème fois que l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), qui regroupe plus de 7 000 étudiants apportant du soutien scolaire à autant d’enfants, organise la journée du refus de l’échec scolaire. Cette année, ils lancent un appel à la suppression des notes à l’école élémentaire. Selon l’enquête « Pisa » de l’OCDE, la proportion des élèves de 15 ans les plus en difficulté en « compréhension de l’écrit » est passée au cours des années 2000 de 15% à 20% et la France est l’un des pays de l’OCDE qui corrige le moins par l’école les inégalités sociales.

Des parents qui se sentent démunis

« Des tensions parfois extrêmement fortes provoquées par l’angoisse scolaire » le plus souvent autour des devoirs. Dans 56% des familles, les devoirs sont un sujet de friction entre parents et enfants. Seuls 27 % déclarent aimer beaucoup l’école, pour les autres l’école est synonyme d’ennui et d’incompréhension. Du côté des parents, même s’ils ont conscience que l’école est déterminante dans la réussite sociale et professionnelle de leurs enfants, ils ne la comprennent pas toujours. 24% ne se sentent pas capables d’aider leurs enfants et 43% ne peuvent les aider qu’un peu. Et l’école est le sujet de dispute le plus important, juste après la question du comportement.

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