Le Premier Ministre Manuel Valls, réaffirme la position de la France contre la gestation pour autrui (GPA), dans un entretien accordé au quotidien La Croix. Il exclut la possibilité de généraliser la filiation pour les enfants nés à l’étranger de mère porteuse.
En juin dernier, la Cour Européenne des Droits de l’Homme avait condamné la France pour avoir refusé de reconnaitre des enfants nés de mères porteuses aux États-Unis. Le gouvernement avait alors refusé de faire appel de la décision.
Aujourd’hui, le Premier Ministre Manuel Valls s’est exprimé par rapport à la gestation pour autrui dans un entretien accordé au quotidien La Croix pour réaffirmer la position de la France. « En tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. » explique-t-il.
Pour les enfants nés de mère porteuse à l’étranger, les questions posées sont relatives à l’autorité parentale, l’héritage ainsi que la nationalité. Sur ces trois dossiers le Premier Ministre se donne « le temps de la réflexion » avant de prendre une décision définitive.
Pour aller plus loin, il souhaiterait arriver à mettre en place un consortium à l’échelle internationale pour que les pays autorisant cette pratique ne « n’accordent pas le bénéfice de ce mode de procréation aux ressortissants des pays qui l’interdisent ».