Une étude se penche sur la santé des « bébés éprouvettes ».
Certaines pathologies se développent plus souvent chez les enfants nés de fécondation in vitro (FIV). C’est le résultat d’une enquête française menée entre 2003 et 2007 sur plus de 15 000 enfants.
Sur l’ensemble du panel, 25% des enfants développent ainsi des pathologies très ciblées parmis lesquelles : deux fois plus de malformations urinaires, urogénitale ou cardiaques que chez les enfants « nés naturellement », 4 fois plus de cancer de la rétine et 6 fois plus de syndrome de Beckwith-Wiedeman, une déformation connue sous le nom de syndrome de la grosse langue (la langue, trop importante, sort de la bouche). Des malformations souvent graves et nécessitant l’aide de la chirurgie.
Néanmoins, ces chiffres ne sont pas inquiétants selon Géraldine Viot, généticienne à la maternité Cochin-Port-Royal à Paris et responsable de l’étude, qui s’attendait à trouver des chiffres bien plus élevés : « 75% des enfants sont en parfaite santé. Il n’est pas question d’affoler les parents, les enfants doivent vivre normalement. »