L’Association des maires de France et l’UNICEF plaident pour une meilleure condition des enfants en milieu urbain. Le label Ville Amie des Enfants échoie aux villes qui le souhaite mais dont les démarches tendent à améliorer la qualité de vie des enfants.L’importance de la cause ne pouvait que fédérer. Depuis maintenant 10 ans, le réseau des Villes amies des enfants (VAE) ne cesse de se développer. Pas moins de 224 villes de France appartiennent à ce groupement qui totalise 12 millions d’habitants, dont 2 millions d’enfants. Concrètement l’objectif de ce dispositif est de promouvoir « l’innovation et les bonnes pratiques pour renforcer l’application des droits des enfants dans les villes françaises et dans le monde » selon UNICEF France. Depuis 2002, on célèbre chaque année l’anniversaire de cette initiative de l’ONG et de l’Association des maires de France (AMF) qui développent « des actions d’accompagnements ciblées innovantes s’appuyant sur de nouvelles collaborations entre villes ou avec des partenaires publics : conseils généraux, établissements de santé » explique Jacques Pélissard, président de l’AMF.Et pour faire partie de ces villes qui essaient de favoriser l’égalité d’accès des enfants à l’école, la santé, les loisirs, le sport, il y a plusieurs critères à remplir pour devenir une VAE. Il incombe à la collectivité candidate, de remplir un dossier où elle montre son attachement pour les droits des enfants, d’être exigeante sur la qualité des initiatives et des projets de vie, de montrer un esprit solidaire avec les pays en développement et de faire preuve d’initiative de développement concernant la Convention des Droits de l’Enfant. En effet, le niveau et les conditions de vie d’un enfant sont des indicateurs importants quant à la stabilité de nos sociétés démocratiques, c’est pourquoi la Convention de l’ONU a été ratifiée par 193 pays.
