Le Parlement a adopté le projet de loi visant à instaurer un système Défenseur de droit unique, qui remplacera désormais quatre autres postes, dont celui de Défenseur des enfants.
Le Parlement a rendu son verdict. Le Médiateur, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), la Haute autorité de lutte contre les discriminations (la Halde) et le Défenseur des enfants vont être supprimés au profit d’un mandat unique.
Côté Mômes avait déjà alerté ses lecteurs sur l’imminence de cette disparition lors d’un précédent article.
L’importance du Défenseur des enfants n’est plus à démontrer. Les deux femmes qui se sont succédées à ce poste depuis sa création en mars 2000 ont pu intervenir « pour plus de 20.000 enfants dont les droits n’étaient pas respectés par une administration ou une personne privée ou pour les enfants qui n’avaient pas de droits reconnus« .
Ce changement d’organigramme risque de porter atteinte à l’efficacité du Défenseur des enfants, jouissant jusqu’ici d’un rôle de porte-parole dédié exclusivement à la cause des mineurs.