Le groupe américain Mattel, concepteur de la célèbre poupée blonde est actuellement montré du doigt par les médias de plusieurs pays. En cause, la nouvelle Barbie connecté qui devrait être commercialisée outre-Atlantique d’ici la fin de l’année.
Baptisée « Hello Barbie », elle est capable d’interagir avec l’enfant qui joue avec, grâce à un système de reconnaissance vocale. Ce qui est au cœur de la polémique c’est qu’elle ne se contente pas de communiquer, elle enregistre aussi toutes les conversations et retient les préférences de son interlocuteur.
Surnommée « Barbie Stasi » par la presse allemande, en référence au nom des services de renseignements et d’espionnage de l’ex-Allemagne de l’Est, elle est accusée d’aider le groupe américain à constituer des bases de données concernant les préférences des enfants, ce qui leur permettrait d’anticiper les désirs des enfants en matière de nouveaux jouets.
Une information démentie par Mattel qui affirme que les enregistrements de servent qu’à donner aux enfants une réponse adéquate.