A l’occasion de la 12ème journée de la non-violence éducative organisée en France le 30 avril prochain, le groupe social français « Non à la violence éducative ordinaire » adressera une lettre ouverte à Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie.
Dans cette lettre, le groupe, qui rassemble plus de 5000 personnes, demande à Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, de mettre en place des mesures concrètes pour la protection de l’enfance. La principale demande du groupe est la création d’une loi contre les châtiments corporels sur les enfants.
« Non à la violence éducative ordinaire », rappelle également que la France a été condamnée par le Conseil de l’Europe en mars 2015 pour ne pas avoir interdit explicitement l’usage des châtiments corporels sur les enfants. A ce titre, le courrier insiste sur la position contre la violence éducative de la secrétaire d’Etat Laurence Rossignol en novembre 2014 : « vous jugez important de faire évoluer les mentalités et, en novembre 2014, vous vous êtes engagée à promouvoir « une éducation sans violence » dans la société française. » Malgré cela, aucune mesure législative n’a été prise pour le moment.
En invitant les membres du groupe et tous les sympathisants à cette cause à envoyer cette lettre ouverte à Laurence Rossignol le 30 avril, « Non à la violence éducative ordinaire » souhaite marquer l’opinion et faire évoluer les mentalités « pour pousser la France à se doter d’une loi spécifique contre la violence éducative ordinaire ».
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