À l’adolescence, le corps de votre enfant change radicalement. Et pour cause ! C’est tout simplement la période durant laquelle lui et son corps passent de l’enfance à l’âge adulte. Malheureusement, ces changements sont parfois brusques et peuvent finir par complexer votre ado. Finalement, sa taille peut lui paraître comme son plus grand handicap…
Trop grand ou trop petit par rapport à quoi ?
Ado ne rime pas avec idiot ! Ou plutôt si, il rime, mais n’en est pas un synonyme. Votre enfant se rend bien compte, au vu de son entourage, de ce que sa taille représente. Plus particulièrement, c’est dans son entourage social – comprenez au collège ou au lycée, parmi ses amis – qu’il définira la moyenne d’une taille dite “classique”. Il faut dire qu’à cet âge, la constante recherche du conformisme pousse l’adolescent à vouloir s’identifier aux autres, ou plutôt à ressembler aux autres.
Trop petit ou trop grand : tout une symbolique
Finalement, être petit ou être grand, qu’est-ce que ça change ? Pour votre adolescent, c’est le regard que l’on porte sur lui qui est modifié.
S’il est assez petit et qu’il passe auprès de ses camarades pour “le nain” du groupe, ou s’il est grand et considéré comme “l’asperge” de sa classe, il y a fort à parier que les railleries constantes de son entourage créeront, petit à petit, un complexe chez l’ado.
Être grand, qu’on le veuille ou non, c’est quelque part être supérieur. C’est pour cette raison qu’il est toujours préférable d’être un peu trop grand plutôt qu’un peu trop petit.
Les complexes passent-ils à l’âge adulte ?
S’il est un peu plus grand ou un peu plus petit, et que la différence avec ses amis est assez peu significative, il n’y aura sans doute aucun problème pour lui.
En revanche, si sa taille est nettement supérieure ou inférieure, tout devient plus compliqué. Dans la plupart des cas, l’adolescent finit par se faire à l’idée que sa taille est singulière et l’accepte progressivement.
Souvent, il s’agit même de complexes de façade, c’est à dire que votre enfant développe un complexe concernant sa taille alors que cette dernière est tout à fait dans la moyenne. Et eux aussi se dissipent très vite. Pour quelques uns, malheureusement, le complexe perdurera à l’âge adulte. Mais c’est surtout le cas pour les très grands ou des très petits.
L’aider à décomplexer
Vous, parents, avez également un rôle à jouer ! Pour que votre adolescent apprenne à accepter sa différence physique (qu’elle soit légère ou plus singulière), il y a des comportements à privilégier, et d’autres à proscrire. Déjà, évitez de rappeler sans cesse à votre enfant que seuls les grands ou les petits peuvent pratiquer telle ou telle activité, qu’il est étrange qu’il soit le seul de la famille dans ce cas, etc.
Bref, évitez de l’isoler encore plus qu’il n’est déjà. Idéalement, vous devez considérer votre enfant comme tous les autres, sans vous focaliser sur sa taille. Mais attention, il n’est pas non plus question de nier sa différence. Sachez utiliser les bons mots et surtout, essayez de vous mettre à sa place.
