Que les enfants soient éduqués par une maman célibataire ou un papa et une maman en couple, cela ne semble pas avoir de réelle influence sur le bien être des petits bouts de chou.
Une récente étude de l’université de Cambridge montre que les enfants qui vivent dans des familles monoparentales ne sont pas plus à plaindre ou à envier que ceux qui vivent avec deux parents à la maison. En effet, les résultats prouvent qu’être élevé par une maman célibataire n’a pas d’impact direct sur le développement des bambins.
Cette étude, publiée par le Centre de Recherche sur la Famille, se base sur l’analyse psychologique d’enfants âgés de 4 à 9 ans, et sur l’interview des mamans concernant le niveau de stress et la capacité d’adaptation de leurs enfants, au sein de 51 familles monoparentales et 52 familles biparentales. Les conclusions sont nettes et significatives puisqu’il n’y a aucune différence notable entre les enfants issus des deux types de familles.
L’unique différence entre ces familles, relève d’une disparité d’ordre financière. En effet, les mères seules connaissent davantage de soucis financiers et cela pourrait être relié à certaines difficultés d’adaptation remarquées chez les enfants.
Une importante relation mère-enfant
Contrairement aux idées reçues, et selon cette étude, l’absence d’un père au sein de la famille ne semble pas réellement perturber les enfants. En effet, selon les mères interrogées dans le cadre de l’étude britannique, environ 39% des enfants éprouvent des sentiments neutres face au fait de ne pas avoir de papa à leurs côtés au quotidien, tandis que 28% restent plutôt mitigés.
Le fait de vivre à deux et sans homme à la maison, n’est pas un sujet tabou au sein du foyer. Mère et enfant construisent, ensemble, une nouvelle relation et abordent le sujet une fois que l’enfant est en âge de comprendre la situation familiale.
Des enfants comme les autres
L’étude britannique met surtout en lumière le fait que les enfants issus de familles monoparentales restent des enfants comme les autres. En effet, ces derniers vivent comme leurs camarades de classe qui ont un papa et une maman à la maison.
Les résultats de l’analyse psychologique montrent qu’ils sont six sur dix à vouloir aller à l’école avec envie et plaisir le matin. Loin d’être mis de côté par les autres enfants, comme certains l’imaginent, 63% des enfants interrogés avouent n’avoir jamais reçu de moqueries ou de taquineries.
En définitive, on remarque une nouvelle fois, que le type de famille dans lequel évolue l’enfant, n’altère pas nécessairement son épanouissement. 89% d’entre eux, avouent même ne pas vouloir de changement au niveau de leurs conditions de vie.