Le binge-drinking (littéralement le “gavage d’alcool”) met un nom sur un phénomène très répandu chez les adolescents et bien connu des parents. Ce phénomène, c’est la surconsommation d’alcool. Et depuis quelques années, cette tendance prend de l’ampleur. Retour sur ce comportement à risques.
Le binge-drinking : une tendance venue du froid
L’origine du binge-drinking ? Elle est simplissime. Elle provient en fait des pays scandinaves et d’Angleterre, où, par souci d’économie, les adolescents se rendent dans les bars durant les “happy hours” (ces tranches horaires durant lesquelles l’alcool est à moitié prix), et boivent un maximum en un minimum de temps.
Par la suite, cette pratique s’est simplement transformée en une course à l’ivresse, pour atteindre le plus rapidement possible un stade d’ébriété avancé. L’intérêt ? Techniquement, il n’y en a aucun, mais dans les faits, les adolescents cherchent l’état secondaire pour “s’amuser”.
Le binge-drinking : cet ami qui vous veut du mal
Évidemment, la plupart des parents sont confrontés, à un moment où un autre, à la première cuite de leur ado. Même si légalement il ne peut se procurer de l’alcool avant l’âge de 16 ans, il n’est un secret pour personne que la consommation des jeunes est conséquente.
Mais le binge-drinking va bien au delà de l’expérimentation de l’alcool et de ses effets. En réalité, ce phénomène installe progressivement un état de dépendance chez l’adolescent. S’il ne ressent que l’envie de faire la fête, d’entrer dans un état second et de boire, c’est bel et bien une forme d’alcoolisme qui s’est mise en place.
Un comportement à risques
Pour bien des adolescents, il ne s’agit que d’un moment festif entre amis, sans plus de conséquences. Pourtant, les risques liés à cette pratique sont nombreux. Pour les cas les plus bénins, on a tout de même affaire à des troubles respiratoires et des problèmes cardiaques.
Ensuite, ce sont les comas éthyliques, les traumatismes et les pathologies du fois. Mais dans d’autres cas plus extrêmes – qui sont encore trop nombreux – l’adolescent peut y laisser la vie. Face à ce danger, les parents s’inquiètent. Malheureusement, les ados eux-mêmes sont trop souvent inconscients des risques qu’ils encourent.
Comment lutter contre le binge-drinking ?
Pour les autorités gouvernementales, le problème peut être réglé par la base. Concrètement, elles préconisent l’interdiction du sponsoring des soirées estudiantines par des marchands d’alcool, ainsi que l’interdiction de l’alcool dans toutes les manifestations sportives.
Enfin, il est également question de renforcer la sensibilisation des jeunes aux dangers de l’alcool et à ceux de comportements analogues à celui du binge-drinking. On parle d’ailleurs d’information dès l’enseignement primaire. Quoi qu’il en soit, en tant que parents, le seul conseil que tous s’accordent à vous donner est la responsabilisation de vos enfants.
Dans cette optique, il sera certainement plus utile de lui expliquer clairement les dangers qu’il encourt que d’essayer de l’empêcher de sortir le soir…
