Les tests de grossesse représentent le moyen le plus rapide et pratique de savoir si on est enceinte ou pas.
Mais peut-on vraiment faire confiance au verdict de ces fameux bâtonnets? Focus sur les qualités et défauts des tests de grossesse.
Le test de grossesse urinaire : mode d’emploi
Les tests de grossesse, que l’on peut se procurer en pharmacie sans prescription médicale, se basent sur la détection de la béta-HCG. Une hormone que la femme ne secrète que quand elle est enceinte, à partir du 8ème jour après la fécondation (phase où l’œuf se fixe dans l’utérus).
Placés sous le jet d’urine s’il s’agit de stylos ou dans un flacon d’urine dans les cas où ils sont conditionnés sous forme de bande, ces tests de grossesse réagissent à la présence d’HGC en se colorant. Si l’on est enceinte, une ligne, une croix ou un point ( voire une inscription en toutes lettres chez certains fabricants) apparaît dans la fenêtre de lecture.
Pour un résultat sûr, les test de grossesse doivent être réalisés plutôt le matin, moment où les urines sont les plus concentrées et le taux de HCG le plus haut dans celles-ci. Autre conseil : attendez, de préférence, quelques jours de retard de règles pour les utiliser…
Si vous êtes très impatiente, vous pouvez cependant opter pour des tests de grossesse dits « précoces », à la sensibilité plus élevée, qui décèlent la présence d’HCG dans les urines dès le dixième jour après le rapport sexuel supposé avoir été fécondant.
Pourquoi les tests de grossesse se trompent parfois
Utilisés dans ces conditions dites « normales », les tests de grossesse urinaires sont fiables à 99%. Il arrivent cependant -très rarement- qu’ils affichent une réponse inexacte. Des faux négatifs peuvent être provoqués par une infection urinaire. Même risque si on le réalise après avoir trop bu d’eau….
A l’inverse, le test de grossesse peut exprimer un résultat positif alors que l’on n’est pas enceinte, par exemple si on suit certains traitements à base de neuroleptiques ou contre la stérilité. Egalement si le flacon d’urine contient du savon ou du détergent ou si l’urine recèle du sang… Autant de petites réserves qui font que l’on peut préférer miser sur l’analyse sanguine, qui ne comporte, quant à elle, aucun pourcentage d’erreur.
