L’alimentation sous surveillance
Fournir quotidiennement à l’enfant sa dose de protéines, de glucides et de lipides est donc essentiel. Mais la portion nécessaire de chacun de ces types d’aliments est différente, selon que l’on soit un nourrisson de 0 à 6 mois ou un bébé de 6 à 12 mois. Par exemple, entre 0 et 6 mois, l’apport est d’environ 2g/kg en protéines, de 4 à 6g/kg en lipides et de 10 à 15g/kg en glucides.
Or, à partir de 6 mois, il faut à Junior moins de protéines mais tout autant de lipides et glucides. Le lait maternel prend alors toute son importance. Riche en lipides et plus faiblement dosé en protéines, il apporte les besoins essentiels au bon équilibre alimentaire du bébé. Puis l’enfant va encore modifier ses exigences nutritionnelles. De 1 à 3 ans, ses impératifs en lipides chutent pour laisser la place aux protéines, dont le taux moyen et normal atteint 15 à 30g/kg. On se doit donc d’être vigilant du côté de l’assiette… mais aussi d’avoir un œil attentif sur l’évolution de la taille et du poids de Bébé. Tout en gardant à l’esprit qu’à 6 mois, le poids de bébé double, à 1 an, il triple et à 2 ans, il est multiplié par quatre. Le nourrisson prend environ 20 cm la première année, puis 10 cm par an. Ces chiffres qui ne sont que des moyennes permettent de situer son enfant dans la norme. Tant que celle-ci est respectée, les risques d’obésité sont écartés.
Nos 5-12 ans, des proies rêvées pour l’obésité
Aujourd’hui plus qu’hier, nos enfants ont tendance à être sédentaires. Un manque d’activité physique qui joue en faveur de l’obésité… Car, essentiel dans le développement corporel de l’enfant, le sport contribue à brûler les calories et parallèlement, à diminuer la masse grasse de l’organisme. Mais cette absence d’attrait pour le sport n’explique pas à elle seule l’excès de poids de nos juniors.
Une alimentation trop anarchique
5-12 ans, c’est aussi une période de turbulences au niveau alimentaire, pendant laquelle l’enfant exprime souvent des refus de manger. Ou de se nourrir autrement qu’avec de la junk-food. Dans le premier cas, on risque les carences, de l’autre l’obésité. Notre objectif de parents est de les aider à retrouver une alimentation équilibrée mais surtout de leur faire comprendre l’intérêt de cette démarche, chose fondamentale mais complexe. En n’oubliant pas de tenir compte de leurs besoins nutritionnels, importants à leur âge ! Besoins qui varient en fonction de leur croissance : établir une règle en la matière est donc impossible. Cependant, les apports énergétiques chez les filles entre 5 et 12 ans doivent avoisiner les 2 000 Kcal et chez les garçons approximativement les 2 200 Kcal.