Les ainés de fratries auraient plus de risques d’être victime d’allergie que leurs cadets…
Décidément, les petits derniers sont des sacrés chanceux: non seulement ils sont les chouchous des parents mais en plus ils sont dotés d’une meilleure santé !
Une étude japonaise présentée à San Francisco à la fin du mois de mars a révélé que les ainés des fratries ont plus de risques de développer des allergies alimentaires que leurs cadets.
L’étude a été pratiquée sur 13000 enfants. Les résultats sont formels: 4% des ainés présentent des symptômes d’allergie alimentaire, ce taux descend à 3,5% pour les cadets, et à 2% pour les benjamins. En fait, ce constat s’explique très bien. Le développement d’allergies dépend du système immunitaire de la mère qui agit sur le fœtus durant la grossesse. Or ce système immunitaire se renforce au fur et à mesure des grossesses et naissances. Le fœtus accueilli après plusieurs grossesses reçoit donc un système immunitaire plus fort que les fœtus précédents.